Ratione personae, droit évolutif, droit naturel, Aristote, La politique, droit commun, Ulpien, Digestas, droit substantiel, article 311-1 du Code pénal, droit civil, traité De la République, article 2 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, darwinisme social, collectivisme, positivisme, édit de Caracalla, loi des Douze Tables
Dans son bref manuel regroupant des ouvrages destinés à l'enseignement du droit, nommé Institutes, Ulpien s'inscrit dans cette pensée en empruntant à Aristote la notion de droit naturel. Le jurisconsulte romain voit dans le droit naturel un droit commun à tous les êtres animés, qu'il distingue du droit des gens, c'est-à-dire le droit commun de l'humanité et du droit civil, le droit propre de chaque cité.
Des principes de droit romain, notamment sous l'influence d'Ulpien, ont continué à influencer les grandes philosophies ainsi que les ordres juridiques actuels, puisque comme nous pouvons le constater, le droit civil trouve son origine dans les constructions juridiques regroupées dans le corpus iuris et que l'on retrouve encore dans le droit français des règles contenues dans les Institutes, notamment la définition du vol émise dans l'article 311-1 du Code pénal de 1992, qui n'est que traduction de la définition donnée dans les Institutes.
[...] Le droit romain a donc institué le mariage tel qu'on le connaît aujourd'hui, en termes juridiques et en termes de mœurs en se basant sur ce qui a pu être observé dans la nature. De ce fait en résultent des devoirs, tels que l'éducation des enfants qu'évoque Ulpien, ou bien la fidélité. Quant à la notion de procréation dans le droit romain, c'était une prescription du mariage, puisque selon les mœurs de l'époque, c'est la nature qui « enseigne à tout être animé » ce droit. Observés dans la nature, ces droits sont aujourd'hui plus civilisés, et même intégrés dans nos codes civils. [...]
[...] Tous les individus possèdent ces mêmes droits et aucun être humain ne peut en être privé. Ainsi, le gouvernement est tenu de les respecter et de les faire respecter. En effet, selon l'article 2 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, « le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme ». La notion de ce droit naturel a par ailleurs souvent été critiquée, la principale critique résidant dans le fait qu'il n'y a aucun moyen de le faire respecter. [...]
[...] Institutes - Ulpien - Est-il encore possible aujourd'hui d'appliquer des fragments du droit romain dans notre droit civil ? « Toute cité est naturelle puisque les communautés antérieures [la famille, le village, les premières cités et les tribus soumises à un roi] dont elle procède le sont aussi. [ . ] Il est manifeste, à partir de cela, que la cité fait partie des choses naturelles, et que l'homme est un animal politique ». Dans son ouvrage en huit livres, La Politique, Aristote constate déjà au IV[e] siècle av. [...]
[...] Des principes de droit romain, notamment sous l'influence d'Ulpien, ont continué à influencer les grandes philosophies ainsi que les ordres juridiques actuels, puisque comme nous pouvons le constater, le droit civil trouve son origine dans les constructions juridiques regroupées dans le corpus juris et que l'on retrouve encore dans le droit français des règles contenues dans les Institutes, notamment la définition du vol émise dans l'article 311-1 du Code pénal de 1992, qui n'est que traduction de la définition donnée dans les Institutes. On peut donc se demander pourquoi est-il encore possible aujourd'hui d'appliquer des fragments du droit romain dans notre droit civil. [...]
[...] Le droit civil est donc un droit qui est évolutif, comme on peut le remarquer notamment après la mise en forme du corpus juris civilis par l'empereur Justinien, qui, en reprenant des textes classiques (comme la loi des Douze Tables, ou les Institutes d'Ulpien), d'auteurs divers, a pu constituer un ensemble différent du droit romain classique en l'accordant avec la religion de l'empire de l'époque : le christianisme. Nonobstant, on remarque que certaines matières, telles que le mariage, sont considérées comme faisant partie du droit naturel selon Ulpien. Or, aujourd'hui, on voit que cela s'est davantage civilisé, et que le mariage, à titre d'exemple, fait maintenant partie du droit civil. C'est en effet devenu un contrat, qui nécessite l'intervention d'un officier d'état civil lorsque les formalités sont énoncées. [...]
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