Lex de Imperio Vespasian, Vespasien, modèle augustéen, Sénat, pouvoir impérial, armée, Saint-Jean-de-Latran, lex rogata, Pape Boniface 13, clause, sanction, continuité augustéenne, guerre civile, Julio-Claudiens, César Vespasien Auguste, Caligula, Néron, empereur, puissance tribunicienne, assemblée du peuple
Le texte étudié est une version traduite de la Lex de Imperio Vespasiani, rédigée en latin. Celle-ci fut découverte à Rome dans la basilique Saint-Jean-de-Latran au début du XIVe siècle en 1347 par Cola di Rienzo (prince romain) et est aujourd'hui exposée au musée du Capitole. Elle figure sur une table de bronze mesurant 164 par 113 cm. On la date de 69-70 apr. J.-C.
C'est un document de grande valeur sur la nature, les fondements juridiques et l'évolution du pouvoir impérial. C'est une lex rogata, c'est-à-dire une loi votée par le peuple (réuni sous forme d'assemblée de comices).
[...] Le pouvoir électoral (élection des magistrats) est partagé avec les comices centuriates. Il faut rappeler que A l'époque d'Auguste, le pouvoir électoral s'est vu fortement limité par le droit de commendatio accordé au prince. C'est le droit de présenter aux comices des candidats qu'il désire voir élus. La clause 4 accorde à Vespasien le même droit. La formulation « qu'on en tienne compte » laisse penser que sur le plan formel, les comices voteront mais on comprend bien que leur vote sera guidé par la volonté du prince. [...]
[...] Nous nous interrogerons sur ce que nous enseigne la « Lex de Imperio Vespasiani » sur le nouveau régime : s'inscrit-il pleinement dans la continuité augustéenne ou marque-t-il une rupture ? Dans un premier temps, nous analyserons dans quelle mesure l'avènement de Vespasien au pouvoir s'inscrit dans la continuité de la construction augustéenne. Dans un second temps, nous nous demanderons si les pouvoirs impériaux conférés à Vespasien dépassent ceux de ses prédécesseurs, marquant alors une évolution par rapport au modèle augustéen. L'avènement de Vespasien au pouvoir : dans la continuité de ses prédécesseurs et du modèle augustéen Le modèle augustéen est un gage de légitimité dont a absolument besoin un pouvoir né d'une guerre civile. [...]
[...] J.C) - Le nouveau régime s'inscrit-il pleinement dans la continuité augustéenne ou marque-t-il une rupture ? Le texte étudié est une version traduite de la Lex de Imperio Vespasiani, rédigée en latin. Celle-ci fut découverte à Rome dans la basilique Saint jean de Latran au début du XIVe siècle en 1347 par Cola di Rienzo (prince romain) et est aujourd'hui exposée au musée du Capitole. Elle figure sur une table de bronze mesurant 164 par 113 cm. On la date de 69-70 après. [...]
[...] C'est le fondateur de la dynastie des Julio-Claudiens. Il est logiquement présenté en premier dans l'énumération des bons empereurs. Il est aussi qualifié de « divin » (lignes 22). Ce qualificatif renvoie au fait qu'Auguste était déjà considéré comme un dieu en Orient de son vivant6, et qu'il fut ensuite divinisé à Rome après sa mort7. Auguste avait par ailleurs accédé au grand pontificat en 12 avant JC, charge qui sera accordée à ses successeurs. S'inscrire dans la continuité d'un empereur divinisé est pour Vespasien un gage de légitimité. [...]
[...] Auguste devient de fait chef des armées. - Censure (cura morum et legum) : cette fonction qui consiste à recenser les citoyens par niveau de fortune a aussi le pouvoir de surveiller les m?urs et d'exclure les sénateurs indignes du Sénat. Ce pouvoir d'éviction est un levier très puissant pour contrôler les sénateurs9. Tous ces pouvoirs ont été accordés par le Sénat et le peuple. Aucun des pouvoirs n'est exceptionnel. (La procédure d'attribution respectait la légalité républicain), mais c'est leur cumul qui était exceptionnel. [...]
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