Loi des Francs Saliens, loi salique, société franque, délit, ordre social, justice, châtiment corporel, peine physique, traite des esclaves
Selon la loi salique, la procédure judiciaire reflétait le souci d'un fonctionnement rigoureux et équitable de la justice. En effet, la comparution obligatoire devant les sept rachimbourgs, juges itinérants désignés par le roi, garantissait un jugement par les pairs conformément à l'Art. I du Titre LX.
La loi salique prévoyait également une répartition structurée des amendes judiciaires qui en dit long sur la conception de la justice dans la société franque. En cas de meurtre par un esclave, l'Art. I du Titre XXXI précisait que le meurtrier devenait la propriété commune des deux maîtres et que le maître de l'esclave devait payer la moitié de l'amende, tandis que l'autre moitié revenait aux parents de la victime. Cette répartition démontre le souci d'apaiser les tensions entre les parties, en associant maîtres et familles de la victime à la résolution du litige.
[...] Cette répartition démontre le souci d'apaiser les tensions entre les parties, en associant maîtres et familles de la victime à la résolution du litige. De même, l'Art. VIII du même titre prévoyait que si un esclave tuait un homme libre, il serait remis aux parents de la victime « pour tenir lieu de la moitié de la composition », l'autre moitié étant à nouveau à la charge du maître. Cette disposition révèle la volonté de concilier le droit des familles à obtenir réparation et le respect de la propriété privée. [...]
[...] Cette peine sévère montre l'importance accordée par la société franque à la procréation et à la démographie. La négation de l'être humain par les sanctions corporelles Les châtiments physiques comme les coups de verges révèlent la conception des esclaves comme de simples biens meubles à la merci de leur propriétaire : leur corps n'appartenait qu'au maître et il y avait une négation de leur être en conséquence. De plus, certaines peines comme la castration ou le contrôle de la sexualité servile démontrent la négation totale de l'humanité et de la dignité des esclaves. [...]
[...] La loi des Francs Saliens reflète-t-elle réellement les valeurs de la société franque quant à la répression des délits et au fonctionnement de la justice de ladite époque ? La multitude de peines rigoureuses proposées par la loi L'importance capitale des sanctions financières Le recours systématique à des peines financières sous forme d'amendes considérables traduit la volonté de réprimer les atteintes à l'ordre social sans avoir recours à la violence physique. Cela dénote un souci d'une justice basée sur le droit plutôt que sur la vengeance. [...]
[...] Cet acheminement vers une peine financière traduit l'importance accordée par les maîtres à la valeur économique de leurs esclaves, encore une fois. Une procédure judiciaire encadrée pour assurer le respect de la loi L'attention particulière quant à une justice fonctionnelle Selon la loi salique, la procédure judiciaire reflétait le souci d'un fonctionnement rigoureux et équitable de la justice. En effet, la comparution obligatoire devant les sept rachimbourgs, juges itinérants désignés par le roi, garantissait un jugement par les pairs conformément à l'Art. [...]
[...] Cela dénote l'importance accordée au principe de justice dans la société franque. Enfin, les exigences probatoires comme les témoignages prévus à l'Art. XXXVIII pour les homicides par animaux ou la possibilité de purgation pour les esclaves à l'Art. II du Titre XLII révèlent le souci d'établir la vérité et de garantir l'équité des jugements conformément aux valeurs de justice promues par cette législation, des objectifs clairement propres à la société franque. Une application stricte de la loi par le corps judiciaire La loi salique prévoyait également une répartition structurée des amendes judiciaires qui en dit long sur la conception de la justice dans la société franque. [...]
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