Le droit : on ne sait pas ce que c'est, Flaubert, Dictionnaire des idées reçues, idées nouvelles de socialisme, République, pluralité des branches du droit
En 1989, quand la revue Droits confie à un certain nombre d'auteurs la charge de définir le Droit, nul n'y parvient. Le droit est réputé être un instrument généralisé de contrainte, dur, voire insensible. Le Dictionnaire des idées reçues de Flaubert en 1913 répond à l'aspiration de questionner des termes variés empruntés à une multitude de domaines tels que la société, la santé ou le droit, faisant écho dans un style plus poétique à la même volonté qui anima Voltaire autour de son Dictionnaire philosophique. Né en 1821, Flaubert fut l'un des principaux auteurs du 19e siècle à avoir dépeint au travers de romans une réflexion sur les individus et la société. Ancien étudiant en droit en 1841 et dans un contexte de République marqué par des idées nouvelles de socialisme où s'exprime la quête de droits notamment du travail, la citation de Flaubert prend un intérêt particulier.
[...] En second on trouve les sciences collatérales du droit avec la sociologie, l'analyse économique et l'anthropologie. En conclusion, le droit est une notion complexe à définir, vaste et inaccessible au profane. Cela explique les sentiments de confusion et d'incertitude à son évocation, visible à travers la citation de Flaubert. Le droit peut même être vu comme un objet d'art ou de littérature comme le témoignent des ouvrages comme Le procès de Kafka, ce qui élargit encore plus le domaine du Droit. [...]
[...] Les codes regroupent l'ensemble des règles de droit, c'est une compilation vaste où d'emblée il faut savoir chercher, réfléchir pour trouver et lier les cas avec les articles des codes. Ces outils ne sont pas accessibles au profane, car des bases sont nécessaires pour comprendre le domaine du droit, ses publications et ses usages. La maîtrise de ses outils et moyens permet au juriste de quitter une position passive et de participer à l'amélioration du domaine juridique et des règles de droit appliquées à la vie réelle. II- La pluralité des branches du droit Le droit vu de l'intérieur Le droit international et le droit interne sont à distinguer. [...]
[...] Le droit public et le droit privé sont différents. Le droit public régit l'organisation et le fonctionnement des pouvoirs publics tandis que le droit privé régit les rapports des particuliers entre eux ou avec les groupements et les sociétés. Certains cas particuliers mêlent droit privé et droit public : ce sont des disciplines mixtes. Les sciences du droit En premier on trouve les sciences proprement dites avec de lege lata (le droit tel qu'il existe) et de lege feranda (le droit tel que l'on voudrait qu'il soit). [...]
[...] C'est une discipline omniprésente et non un système clos. Le droit est partout et non juste dans un acte écrit du type contrat. Le droit est en continuelle évolution et exige pour sa maîtrise l'utilisation de l'analyse et de la réflexion. La présence d'outils et de règles et indispensable à la compréhension d'une situation. Ceci doit s'inclure dans une logique de conscience professionnelle pour éviter les conflits. Hobbes, Locke et Rousseau décrivent le droit comme un moyen de quitter l'état de nature primitif pour atteindre un bien commun. [...]
[...] Le droit : on ne sait pas ce que c'est - Flaubert En 1989, quand la revue Droits confie à un certain nombre d'auteurs la charge de définir le Droit, nul n'y parvient. Le droit est réputé être un instrument généralisé de contrainte, dur, voire insensible. Le Dictionnaire des idées reçues de Flaubert en 1913 répond à l'aspiration de questionner des termes variés empruntés à une multitude de domaines tels que la société, la santé ou le droit, faisant écho dans un style plus poétique à la même volonté qui anima Voltaire autour de son Dictionnaire philosophique. [...]
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