La Concession du Fief, Philippe-Auguste, suzeraineté royale, Robert de Courtenay, contrat féodo-vassalique, suzeraineté, hérédité des fiefs
Au seuil du XIIIe siècle, la France s'éveille à une ère de renaissance, un renouveau dynamique amorcé dès le milieu du XIIe siècle. Cette période, marquée par une progression constante de l'autorité royale, trouve son incarnation la plus emblématique en la personne de Philippe-Auguste, souverain de la dynastie capétienne, dont le geste juridique de concession d'un fief en 1205 révèle une étape significative. Son règne (1180-1223) s'érige en une période déterminante, témoignant des efforts constants visant à affranchir progressivement la monarchie de l'emprise féodale.
[...] À partir du XIIIe siècle, on observe un renversement graduel de la règle traditionnelle "le vassal de mon vassal n'est pas mon vassal". Cette règle était fondamentale dans la relation féodo-vassalique, où un seigneur n'exerçait généralement pas de contrôle direct sur les arrières-vassaux, c'est-à-dire les vassaux des vassaux du roi. Cependant, avec l'évolution politique et sociale, le roi commence à exercer une influence plus directe sur ces arrières-vassaux. Cette transformation s'explique par une stratégie royale visant à éliminer les intermédiaires entre lui et les arrières-vassaux. [...]
[...] Elles traduisent la transition d'une féodalité où les vassaux jouissaient d'une plus grande liberté quant à la transmission de leurs terres vers une période où le contrôle du roi sur ces transactions était de plus en plus strict, favorisant ainsi une forme de centralisation du pouvoir. Les limitations concernant l'hérédité des fiefs Les limitations relatives à l'hérédité des fiefs marquent un changement substantiel dans la gestion des possessions territoriales au sein du système féodal médiéval, mettant en lumière les efforts du roi pour contrôler et encadrer l'attribution des terres héritées. [...]
[...] Il instaurait des obligations plus étroites, principalement d'ordre militaire, demandant au vassal de défendre et de soutenir le souverain dans ses entreprises guerrières et dans la protection du royaume. Cette forme d'allégeance conférait au roi une priorité absolue dans les engagements de Robert de Courtenay. Même si ce dernier avait des relations vassaliques avec d'autres seigneurs, cet hommage-lige accordait au souverain une prédominance dans les moments de conflits d'allégeance potentiels. En cas de conflit entre différents engagements vassaliques, l'hommage-lige accordait au roi une primauté incontestable dans la loyauté du vassal. [...]
[...] En vertu de certaines lois comme la loi Salique, en cas d'absence de descendance masculine directe, le fief faisait retour au seigneur suzerain, c'est-à-dire au roi. Cette mesure était une stratégie visant à éviter le démembrement excessif des domaines et à maintenir une certaine unité territoriale, empêchant ainsi une dispersion des terres qui aurait pu affaiblir le pouvoir central. D'autre part, ces limitations ont également concerné la transmission des fiefs aux héritières femmes. Bien que certaines régions aient pu autoriser l'héritage féminin, ces droits ont souvent été restreints ou contestés par des lois et des pratiques coutumières. [...]
[...] La Concession du Fief - Philippe-Auguste (1205) - En quoi cette concession de fief éclaire-t-elle sur les répercussions de la suzeraineté royale dans le contrat féodo-vassalique, tant sur l'hommage que sur le fief ? Au seuil du XIIIe siècle, la France s'éveille à une ère de renaissance, un renouveau dynamique amorcé dès le milieu du XIIe siècle. Cette période, marquée par une progression constante de l'autorité royale, trouve son incarnation la plus emblématique en la personne de Philippe-Auguste, souverain de la dynastie capétienne, dont le geste juridique de concession d'un fief en 1205 révèle une étape significative. [...]
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