Mac Mahon, président de la République, discours du 14 décembre 1877, institution politique, 3e République, crise constitutionnelle, République parlementaire, parlement bicaméral, parlementarisme moniste, Jules Simon, pouvoir législatif, pouvoir exécutif, majorité parlementaire, Chambre des députés, Chambre basse, élection législative, lois constitutionnelles de 1875, républicains, indépendance des ministres, monarchistes
La troisième République a été la plus longue mise en place en France puisqu'elle a duré de 1875 à 1940. Ces soixante-cinq années ont marqué un réel changement dans les institutions politiques de l'époque, ainsi que dans les moeurs de la société.
Patrice de Mac Mahon, aussi connu sous le nom Comte de Mac Mahon, était un homme d'État français monarchiste qui devient Président de la Troisième République française en 1873, succédant à Adolphe Thiers. Son mandat est connu pour avoir abrité la crise constitutionnelle de 1877, ce qui le conduira à démissionner en 1879.
Le message du Président Mac Mahon du 14 décembre 1877 s'adresse aux Chambres parlementaires dans le but de mettre en place un compromis qui mènera à une République parlementaire.
[...] Nous pouvons donc nous poser la question suivante : en quoi ce discours marquant la fin de la crise de 1877 métamorphose-t-il la politique qui régnait sur le pays ? D'abord, le message du Président Mac Mahon aux chambres parlementaires illustre le début d'un nouveau régime politique qui est une République parlementaire Ensuite, ce message implique officiellement la mise en place d'un régime parlementaire dit moniste (II). Le début d'un nouveau régime : la République parlementaire En 1877, Mac Mahon vit une véritable défaite politique suite à la dissolution de la Chambre des députés Pendant ce temps, la Chambre basse républicaine soumet le Président au régime parlementaire La défaite politique de Mac Mahon Dans son message, le Président de la République Mac Mahon affirme sa défaite politique lors des élections législatives de 1877 : « Les élections du 14 octobre ont affirmé, une fois de plus, la confiance du pays dans les institutions républicaines ». [...]
[...] La fin de cette crise sera le point de départ d'une nouvelle ère de prospérité ». Dans l'idée, le Gouvernement est censé être soumis au Président et aux Chambres du Parlement, puisqu'il est responsable devant eux. Mais en réalité ce n'est pas le cas. Les monarchistes forment une très faible partie du Parlement, ainsi qu'une très faible partie du Gouvernement à présent. Le Président de la République se trouve donc figurant, un personnage secondaire, dans la vie politique à partir de 1877. [...]
[...] Il élabore trois textes appelés lois constitutionnelles : « maintenir ces institutions par la pratique sincère des lois constitutionnelles ». La première, du 24 février 1875, réorganise le Sénat afin qu'il reste conservateur et royaliste, le composant de 75 sénateurs nommés à vie et 225 sénateurs rééligibles. La loi du 25 février réorganise les pouvoirs publics et la loi du 16 août met en place des rapports entre les pouvoirs publics. Espérant garder un minimum de pouvoir, les royalistes souhaitent maintenir une discussion commune entretenant des rapports avec les républicains. [...]
[...] Message du Président de la République - Comte de Mac Mahon (14 décembre 1877) - En quoi ce discours marquant la fin de la crise de 1877 métamorphose-t-il la politique qui régnait sur le pays ? La troisième République a été la plus longue mise en place en France puisqu'elle a duré de 1875 à 1940. Ces soixante-cinq années ont marqué un réel changement dans les institutions politiques de l'époque, ainsi que dans les mœurs de la société. Patrice de Mac Mahon, aussi connu sous le nom Comte de Mac Mahon, était un homme d'État français monarchiste qui devient Président de la Troisième République française en 1873, succédant à Adolphe Thiers. [...]
[...] Le Maréchal Mac Mahon est élu chef de l'État en 1873 pour un septennat mis en place par l'amendement d'Henri Wallon. En 1876, les républicains sortent vainqueurs des élections législatives de la Chambre des députés, s'opposant donc au monarchisme du Président Mac Mahon. Le 16 mai 1877, Mac Mahon envoie une lettre au Président actuel du conseil, Jules Simon, dans laquelle il lui reproche son manque de fermeté face aux républicains. C'est le début de la crise de 1877. C'est une véritable crise entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif dès lors que la Chambre des députés censure le nouveau gouvernement de Broglie. [...]
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