Cardin le Bret, De la Souveraineté du Roy (1632), doctrine du pouvoir royal absolu, monarchie, guerre de Trente Ans, Léviathan, Hobbes, régicide de 1649, régime de Cromwell, contrat inconditionnel, aliénation des biens individuels, droit de résistance, absolutisme, loi salique, privilèges, raison d'État, droit divin, autorité juridique absolue, philosophie chrétienne, culte de la personne, unité religieuse, Nec pluribus impair, séparation de l'éthique et du juridique
Ici, Le Bret propose un modèle politique capable de maintenir l'ordre dans le royaume en toute circonstance, un gouvernement absolu et autoritaire. Il interroge : dans quelle mesure le souverain crée-t-il du droit à travers son utilisation de la loi?
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[...] Dans cet extrait, il affirme que le roi a le pouvoir de changer la législation tout en sachant qu'altérer les lois anciennes pouvait apporter bien des désordres, des maux et des ruines. La royauté doit donc veiller à la tranquillité, à l'utilité publique et au bien des sujets par toutes sortes de moyens. La littérature politique contemporaine liait cette prise en considération des médias à l'expression « raison d'État », c'est-à-dire la raison politique du gouvernement de la monarchie, celle du statut du monarque à la tête de la république, dont elle recherchait le maintien et l'élargissement. [...]
[...] Ceci doit être compris dans un sens très large, car il ne s'agit pas seulement de produire des lois ou des édits, mais aussi d'abolir les lois antérieures, en plus de modifier les normes du droit coutumier séculier. Pour cela, il n'a pas besoin du consentement des sujets, seulement pour agir avec juste cause, qui est laissée à la libre appréciation du roi. En tant que seul juge des opinions et des décisions à prendre, l'État court le risque d'être livré aux passions individuelles du roi en dehors de toute considération morale (« bien que les rois soient pardessus les lois, néanmoins il leur est toujours bien séant de les suivre et de les observer »). [...]
[...] La séparation de l'éthique et du juridique est donc l'une des principales préoccupations des penseurs de l'absolutisme au XVIIe siècle (« pour maintenir les peuples en paix, et pour conserver l'État en sa splendeur »). [...]
[...] Cardin Le Bret - De la Souveraineté du Roy (1632) - Commentaire de texte Cardin le Bret est un auteur du XVIIe siècle qui a rédigé l'un des ouvrages considérés comme la meilleure expression de la doctrine du pouvoir royal absolu en 1632, De la Souveraineté du Roy. Dans celui-ci, il insiste sur le fait que la législation est l'élément primordial du pouvoir politique, mais à condition que ses principes soient saints, fondés sur la justice et orientés vers le bien commun et l'utilité. [...]
[...] L'idée de justice et de respect du gouvernement En outre, le pouvoir du roi se caractérise par sa reconnaissance légitime et sert de base au bon rendu de la justice auprès du peuple A. Un élément de légitimation auprès du peuple Tout cela conduit à réfléchir à la nécessité de l'ordre et de la légitimité des pouvoirs établis, de telle sorte que les sujets doivent obéissance et respect à l'autorité royale qui est sacrée, paternelle et absolue (« sans l'établissement de bonnes et saintes ordonnances »), ainsi quiconque entend renverser un gouvernement légitime il deviendra un ennemi de Dieu lui-même, de qui émane toute autorité. [...]
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