Exposé sur l'organisation armée clandestine indépendantiste basque : l'ETA. Etude de l'histoire, des symboles, des actions et des idéaux de l'organisation ainsi que des moyens déployés pour lutter contre cette armée clandestine.
[...] L'ETA n'arrête pas de changer d'avis entre continuer la lutte armée et en finir avec ses actions terroristes. La première trêve eût lieu en 1988, après la disparition du régime de Franco, mais après un mois de négociations en Algérie, le gouvernement espagnol les rompt et l'ETA reprend ses attentats. Après l'arrestation de leur chef, les basques restent paralysés pendant deux mois. Ils tentent trois ans après une proposition de paix avec un cessez-le-feu qui est rejeté par les espagnols. [...]
[...] L'ETA politico-militaire renonce à la lutte et opte pour l'action politique. L'ETA militaire poursuit ses attentats mais participe également à des enlèvements contre rançon et fait payer l'impôt révolutionnaire aux entreprises basques pour soutenir sa cause est l'époque de la sale guerre celle du contre-terrorisme en direction des sanctuaires français, ou se sont réfugiés des membres de l'ETA. Les fameux groupes antiterroristes de libération, qui de 1983 à 1987 font 28 morts, refroidissent les relations de l'Espagne avec la France et ternissent le dernier mandat de Gonzalez. [...]
[...] Malgré tout, les relations sont devenues tendues entre les deux côtés quand le gouvernement espagnol a accusé à tort les basques des attentats du 11 mars 2004 perpétué à Madrid par AL Quaïda. Finalement, le 22 mars 2006, l'ETA a déclaré un cessez-le-feu permanent mais avant la rencontre qui a été plusieurs fois repoussée, les violences ont repris le 30 décembre de la même année, avec un attentat à Madrid qui fit deux morts et dix-neuf blessés. Les basques avaient au préalable prévenu le gouvernement espagnol. José Luis Zapaero a signifié juste après l'attentat qu'aucun n'accord ne serait plus possible. [...]
[...] Mais l'ETA ne se limite pas à la lutte nationaliste, il combat aussi l'OTAN, même si c'est moins activement. Les actions terroristes : causes et conséquences : On sait pourquoi l'ETA fait des attentats : cette organisation veut atteindre ses projets d'indépendance pour l'Euskadi. Cependant, comme lorsque le pays basque reçoit plus de libertés, l'ETA redouble de violence pour que le gouvernement applique des sanctions sévères et ainsi attirer le soutien du peuple et une certaine popularité auprès de celui-ci. [...]
[...] Le 13 décembre 2001, la France voulut s'opposer à l'inscription de l'ETA et Batasuna sur la liste des organisations terroristes de l'Union Européenne demandée par l'Espagne. Finalement inscrites, la police française se montre désormais plus répressive envers l'organisation. Cependant contre l'ETA, la France est restée peu active, il lui a fallu de longs mois pour arrêter Mikel Albizu alors que celui-ci se baladait librement dans le pays et participait même à des émissions télévisées. Le vol d'armes du 23 octobre 2006 en France a provoqué une plus grande attention de la part de la police française contre le mouvement séparatiste ainsi que les derniers attentats de Madrid. [...]
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