Organisation internationale, environnement, PNUE Programme des Nations Unies pour l'Environnement, droit international, cohérence institutionnelle, mutualisation, politique commune, normes environnementales
À l'instar du commerce ou de la santé qui disposent d'une organisation internationale dédiée, l'environnement semble quant à lui abandonné, puisqu'on ne dénombre aucune organisation mondiale spécifique à l'environnement à ce jour. Bien que le PNUE (Programme des Nations Unies pour l'environnement) existe, il n'est pas suffisant et se contenter d'émettre des recommandations sans avoir le pouvoir de sanctionner, son champ d'action est par conséquent restreint tout comme les accords internationaux relatifs à l'environnement, qui ne bénéficient pas de cohérence entre eux. La nature du droit international de l'environnement et le développement durable vont au-delà de la notion de frontière et nécessite donc une coopération et une concertation internationales solides.
[...] La responsabilité de chaque État se verrait ainsi renforcée et par la contrainte et la surveillance mutuelle des États, il serait possible d'assurer une application effective des normes environnementales internationales. Des contributions obligatoires venant de chaque État membre assureraient une certaine stabilité et puissance nécessaire afin de mener à bien les missions à mettre en œuvre. Par ailleurs, mutualiser les actions, recherches scientifiques et connaissances des différents États permettrait d'élaborer une politique efficace et des outils communs. Les nouvelles découvertes et avancées technologiques/environnementales seraient mises à disposition de la communauté internationale pour que chacun puisse en tirer bénéfice. [...]
[...] Bien que le PNUE, Programme des Nations Unies pour l'environnement, existe, il n'est pas suffisant et se contente d'émettre des recommandations sans avoir le pouvoir de sanctionner, son champ d'action est par conséquent restreint tout comme les accords internationaux relatifs à l'environnement, qui ne bénéficient pas de cohérence entre eux. La nature du droit international de l'environnement et le développement durable vont au-delà de la notion de frontière et nécessite donc une coopération et une concertation internationales solides. Toutefois, bien que cela puisse présenter de nombreux avantages, il existe quelques limites. Avantages Une organisation mondiale de l'environnement permettrait l'introduction d'une cohérence institutionnelle au niveau international. Il serait possible de rendre homogènes les normes et accords internationaux existants afin de créer un véritable droit international de l'environnement, contraignant. [...]
[...] En effet, une telle organisation pourrait se heurter à la réticence de certains États, grande puissance mondiale ou du sud puisque leur stratégie en matière de politique économique et développement pourrait être freinée par une telle organisation. D'ailleurs, une telle institution pourrait concurrencer et être en « désaccord » avec l'OMC, les questions environnementales ayant une incidence sur les échanges pouvant être pris en charge par l'OMC elle-même. Les normes environnementales imposées par cet organisme pourraient être trop sévères et ralentir le développement de certains États émergents. [...]
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