Malgré des efforts importants pour remédier à la situation insupportable que constitue l'ampleur du travail des enfants, la communauté internationale n'a toujours pas réussi à endiguer ce fléau. Il faut donc reconnaître la relative impuissance de la communauté internationale devant l'ampleur du travail des enfants (Partie I). Cependant, les institutions internationales ont décidé de réagir pour améliorer la situation des enfants dans le monde, situation qui empirait inéluctablement au fil des décennies. La communauté internationale a donc décidé de changer de politique, en 1999 pour tenter de répondre concrètement au problème posé par l'exploitation économique des enfants (Partie II)
[...] Il est très aisé de faire le lien entre ce chiffre et celui des enfants au travail. Parmi les 250 millions d'enfants actifs dans le monde, le Bureau International du Travail évalue à 120 millions le nombre de ceux qui travaillent à temps plein et donc ayant des horaires de travail incompatibles avec une quelconque possibilité d'études : 38% travaillent plus de 40 heures par semaine et 13% au moins 56 heures. De plus, pour les enfants qui ne travaillent pas encore, les déficiences quantitatives et qualitatives des infrastructures éducatives, les empêchent d'avoir une éducation digne de ce nom. [...]
[...] Les initiatives diverses et spontanées prises pour restreindre le travail des enfants sont riches d'enseignement pour la préparation d'une mobilisation sociale planifiée. Pour pouvoir concourir au mouvement contre le travail des enfants, les efforts actuellement entrepris doivent s'intégrer dans un processus plus vaste, volontairement dirigé qui s'appuie sur des alliances sociales. Cependant, sans la collaboration et la volonté des gouvernements, il n'y a guère de chances que les initiatives de la mobilisation sociale soient couronnées de succès ou produisent des changements durables. [...]
[...] L'ONU avait fixé pour objectif que cette aide atteindrait du produit national brut des pays industrialisés du G7, mais en 1998, elle représentait seulement. Avec une dette énorme à rembourser et des ressources qui n'augmentent pas, sans compter une population en constante augmentation, les pays en développement ont de grandes difficultés à faire de l'éducation une priorité nationale. En plus, de ces difficultés financières, le Fonds monétaire international a imposé à ces pays en développement des plans d'assainissement financier qui imposent de comprimer fortement les dépenses publiques. [...]
[...] A cet égard, il est tenu particulièrement compte des besoins des pays en développement. Article Les États parties conviennent que l'éducation de l'enfant doit viser à : Favoriser l'épanouissement de la personnalité de l'enfant et le développement de ses dons et de ses aptitudes mentales et physiques, dans toute la mesure de leurs potentialités ; Inculquer à l'enfant le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales, et des principes consacrés dans la Charte des Nations Unies ; Inculquer à l'enfant le respect de ses parents, de son identité, de sa langue et de ses valeurs culturelles, ainsi que le respect des valeurs nationales du pays dans lequel il vit, du pays duquel il peut être originaire et des civilisations différentes de la sienne ; Préparer l'enfant à assumer les responsabilités de la vie dans une société libre, dans un esprit de compréhension, de paix, de tolérance, d'égalité entre les sexes et d'amitié entre tous les peuples et groupes ethniques, nationaux et religieux, et avec les personnes d'origine autochtone ; Inculquer à l'enfant le respect du milieu naturel Aucune disposition du présent article ou de l'article 28 ne sera interprétée d'une manière qui porte atteinte à la liberté des personnes physiques ou morales de créer et de diriger des établissements d'enseignement, à condition que les principes énoncés au paragraphe 1 du présent article soient respectés et que l'éducation dispensée dans ces établissements soit conforme aux normes minimales que l'Etat aura prescrites. [...]
[...] C'est dans les pays concernés que la mobilisation sociale doit se faire. Sur place, il faut bien comprendre quels types de changements sont nécessaires aux divers niveaux, qui sont les principaux acteurs sociaux, leurs atouts et leurs points de vue. Ce n'est qu'en faisant cette démarche que l'on pourra faire reculer le travail des enfants ; il est essentiel quand on prépare une campagne contre l'exploitation domestique des enfants, que les principaux partenaires soient associés à cette campagne. Les ONG locales, les associations d'employés de maison, les organisations féminines locales, les enfants qui travaillent comme employés de maison, les médias et les hommes d'affaires locaux doivent être intégrés à cette action. [...]
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