La lutte contre la Traite des êtres humains (TEH), une multitude d'acteurs et une coopération supranationale nécessaire

Extraits

[...] L'Europe est l'une des grandes communautés à avoir fait de la traite des êtres humains un sujet important dans sa législation. L'Union européenne a dépassé sa simple dimension économique qu'elle avait à ses débuts. Aujourd'hui, elle intervient dans des domaines touchant les droits de l'Homme, voire l'éthique plus généralement. Ainsi, la lutte de la TEH est une évidence pour les États membres qui la compose. Voilà pourquoi nous ferons un focus sur le droit européen. La traite des êtres humains est un crime qui se répand dans le monde. [...]

[...] C'est pourquoi la plupart de ses financements sont, en principe, issus de fonds privés. Les ONG se distinguent des associations « lambdas » de par leur envergure. Elles agissent pour des causes humanitaires telles que les droits de l'Homme. On peut considérer que les ONG évoluent dans la sphère politique pour plusieurs raisons : les causes qu'elles défendent sont d'intérêt public. Mais, également parce qu'elles ont un monde de fonctionnement visant à influencer les politiques publiques, notamment à travers des campagnes internationales. [...]

[...] Pour cet exemple, ce sont des polices pluri-nationales qui ont participé. En plus de l'Europol, déjà précédemment mentionné, AIRCOP (Projet de Communication Aéroportuaire), AFRIPOL (Mécanisme de coopération policière de l'Union africaine), etc. En outre, l'Organisation internationale de police criminelle fait rentrer les victimes de la traite des humains dans la catégorie des « groupes vulnérables » (comprenant également les victimes des trafics de migrants et l'exploitation des enfants). Consciente de cette vulnérabilité, elle a mis en place des stratégies spécifiques en plus du partage d'informations avec les autres services de police qu'elle a pour habitude de faire de manière générale. [...]

[...] En revanche, ayant tous pour but cette instauration ou ce maintien d'un « ordre public », s'opposer à la traite des êtres humains va de soi (en théorie). En pratique, il n'est pas automatique ni habituel pour les forces de l'ordre au niveau national d'identifier ce « phénomène ». Or, selon ce même Office, il faudrait également qu'il y ait la récolte de preuve par tout moyen. Ainsi, pour que les forces de l'ordre puissent enclencher des enquêtes, d'autres acteurs doivent amortir la procédure au travers de différentes alertes. [...]

[...] La lutte contre la Traite des êtres humains une multitude d'acteurs et une coopération supranationale nécessaire Comme nous avons pu le constater déjà dans nos chapitres précédents : la lutte contre la TEH - Traite des êtres humain - n'a pas été prise à bras-le-corps par une seule entité, mais au contraire par une multitude d'acteurs. En effet, le constat se fait notamment quant aux auteurs des différentes sources normatives. La diversité des instruments est donc accompagnée d'une diversité également de ses acteurs. [...]