Existence du droit international, écoles internationalistes, école objectiviste, école volontariste, Verhoeven, Koskenniemi, politique, libéralisme, volontarisme unilatéral, théorie de l'auto-limitation, positivisme, consensualisme
Le droit international public, contrairement aux autres branches du droit public interne, est sujet à un premier débat : tout internationaliste se voit opposer la question relative à son existence. Résulte-t-il des simples relations internationales ? Ou est-il un corpus normatif ? Qu'est-ce que le droit ? Doit-il être sanctionné pour exister ? La sanction est-elle un critère du droit ?
[...] La théorie du droit naturel Comme chez GROTIUS ou PUFENDORF. Pour eux, le fondement du droit repose sur des idéaux de la conscience, sur des principes d'ordre et de justice qui ont été édictés par la nature raisonnable ou sociable de l'Homme. C'est la raison naturelle qui imposerait certaines règles aux relations humaines en dehors de toute obligation. Pour eux, les États ne font pas naître le droit international par un acte de volonté, mais il [le droit international public] est découvert par un acte d'intelligence. [...]
[...] La politique est le fondement du droit. Cependant, il fait partie des auteurs qui ont apporté leur pierre à la façon de penser le droit international. KOSKENNIEMI ne cherche pas à produire une théorie du droit international, mais cherche à montrer comment s'articule le discours international et d'avoir conscience des limites et des promesses de ce droit international contemporain. Il cherche à montrer que le droit est un langage qui dispose de structure grammaticale précise. C'est le point de départ originaire et fondateur de sa pensée. [...]
[...] Résulte-t-il des simples relations internationales ? Où est-il un corpus normatif ? Qu'est-ce que le droit ? Doit-il être sanctionné pour exister ? La sanction est-elle un critère du droit ? Le droit international public serait l'ensemble des règles juridiques qui régissent les rapports entre les sujets primaires et les sujets secondaires du droit international. Aujourd'hui, il ne peut être réduit au simple encadrement juridique interétatique. Le droit international public irrigue de plus en plus de domaines comme le droit d'asile ou encore le droit humanitaire. [...]
[...] Comment justifier les fondements de la norme de Quid de la justification du droit international public ? Il faut se référer aux deux grandes écoles qui structurent la façon de penser. KOSKENNIEMI fait référence à ces deux écoles en parlant des utopistes et des apologistes. Aujourd'hui, le droit international est partout : les guerres sont menées et combattues en son il divise les ressources peu abondantes et il régule les rapports entre États et fait partie d'un monde injuste et partie intégrante de la façon dont on est gouverné. [...]
[...] L'objectivisme sociologique Inspiré par les thèses de DURKHEIM ou DUGUIT et développé en droit international public par GEORGES SCELLE et NICOLAS POLIKIS. Pour eux, le droit n'est pas le résultat de la volonté de l'État, mais le droit est le résultat de la vie sociale, les règles sociales sont nécessaires, car la vie interétatique ne serait pas possible : il s'agira d'une « solidarité internationale ». Le discours internationaliste des utopistes et des apologistes est critiqué par KOSKENNIEMI. Il explique que le discours volontariste/apologiste trouve son fondement qui est de nature objectiviste/utopiste ET inversement. [...]
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