Les garanties que le droit international humanitaire accorde aux individus sont très différentes selon qu'il s'agit de combattants ou de non-combattants. Les premiers ne peuvent espérer une certaine sollicitude qu'une fois blessés ou prisonniers, les seconds doivent en tout temps être épargnés par les horreurs de la guerre mais ne sont pas protégés comme les combattants mis hors de combat s'ils participent épisodiquement aux combats.
Déterminer le champ d'application des diverses branches du droit humanitaire oblige à préciser la distinction entre combattants et non combattants.
Cela ne pourra se faire qu'en étudiant le champ d'application de la notion de combattant (I) ainsi que les obligations des combattants (II).
[...] Elles ne peuvent faire l'objet d'attaques car le combattant devient une victime lorsqu'il est mis hors de combat ou qu'il se rend. Cette règle trouve également un prolongement dans l'interdiction du refus de quartier. Bibliographie Boisson de Chazournes (Laurence) et Condorelli (Luigi) la “responsabilité de protéger”, ou d'une nouvelle parure pour une notion déjà bien établie” Revue générale de droit international public (Paris), tome 110, pp. 11-18 Leboeuf (Aline) " ‘Sécurité et droit': acteurs et consensus" Afrique contemporaine. Afrique et développement (Bruxelles), 218, 2006-2, pp. [...]
[...] Trop heureux de se rendre utiles mais inconscients de leur utilisation, ils sont une proie une facile pour les sergents recruteurs des armées en guerre. La participation des enfants aux hostilités présente un danger mortel, bien évidemment pour eux-mêmes, mais aussi pour les personnes qui deviennent des cibles exposées à leurs actions inconsidérées. Il aurait été irréaliste d'édicter une interdiction absolue, car nombreux sont les enfants qui font les guerres du Tiers-Monde. Aussi les Protocoles additionnels de 1977 limitent seulement le phénomène des enfants soldats qui ne doivent pas être recrutés ou participer directement aux hostilités s'ils ont moins de 15 ans. [...]
[...] C'est aujourd'hui un combattant régulier lorsqu'il participe à un conflit armé international. Bien que ne se distinguant pas de la population civile, il conserve le statut combattant s'il porte ouvertement les armes pendant chaque engagement militaire et pendant le temps où il est exposé à la vue de l'ennemi alors qu'il prend part à un déploiement militaire. Aujourd'hui on estime à près de 300000 le nombre d'enfants qui sont utilisés comme soldats dans plus de 40 conflits. Ces enfants sont enrôlés et endoctrinés pour aller sur les champs de mines, protéger les combattants adultes plus expérimentés de seconde ligne, rallier à la cause les familles réfractaires de ces jeunes martyrs. [...]
[...] Le statut des combattants en droit international humanitaire Les garanties que le droit international humanitaire accorde aux individus sont très différentes selon qu'il s'agit de combattants ou de non- combattants. Les premiers ne peuvent espérer une certaine sollicitude qu'une fois blessés ou prisonniers, les seconds doivent en tout temps être épargnés par les horreurs de la guerre mais ne sont pas protégés comme les combattants mis hors de combat s'ils participent épisodiquement aux combats. Déterminer le champ d'application des diverses branches du droit humanitaire oblige à préciser la distinction entre combattants et non- combattants. [...]
[...] Activités armées sur le territoire du Congo (République démocratique du Congo c. Ouganda, arrêt du 19 décembre in Chronique de jurisprudence internationale Revue générale de droit international public (Paris), tome 110, pp. [...]
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