droits de l'Homme, traité de Versailles, ONU Organisation des Nations Unies, convention de Genève, Charte de San Francisco, René Cassin, Charles Malek, DUDH Déclaration Universelle des Droits de l Homme
Les droits ont pris la forme de documents internationaux (traités et conventions qui portent sur la liberté). Il y a eu présence d'un développement considérable de droits de l'homme d'un point de vue quantitatif et qualitatif.
Le But : c'est d'avoir une société internationale où les États puissent mettre tout en place pour qu'ils puissent arriver à cette idée de paix. Il y a un fort lien entre les droits, les libertés, et la paix. Ceci dans la mesure où conformément à l'idée d'une société internationale développée (facteur de progrès et de paix), on recherche désormais à travers les actes internationaux un moyen d'imposer plus fortement le respect de ces droits aux États.
[...] Il fallait aussi instaurer des mécanismes juridiques propres qui pourraient garantir le respect de leurs propres ressortissants et vraiment profiter de leurs droits et de leurs libertés, mais aussi de sanctionner ceux qui ne respectent pas ces droits et ces libertés. Ce sont sans doute les traités mis en place à la fin de la Première Guerre mondiale qui ont marqué le franchissement de cette étape (Traité de Versailles de juin 1919 et Traité de Saint-Germain-en-Laye de septembre 1919). La Charte de San Francisco de 1945 a contribué largement dans l'institution des droits de l'homme et son internationalisation. [...]
[...] Elle a été rédigée par Renée Cassin et avec la contribution d'un Libanais qui est Charles Malek (il était l'ambassadeur du Liban aux États-Unis, homme politique et démocrate). Ce texte, qui est un document de référence qui proclame une grande variété de droits et libertés essentiels et universels, n'est pas juridiquement contraignant. (Ce n'est pas une convention internationale). La seule valeur de cette déclaration est seulement une valeur morale (les États ne sont pas obligés de la respecter). Au Liban c'est différent puisque la déclaration est insérée dans le préambule de la Constitution après 1990, mais avant l'accord de Taif elle n'avait qu'une valeur morale. [...]
[...] L'internationalisation des droits de l'homme : une diffusion au-delà de la revendication nationale Les droits de l'homme ont commencé à se diffuser et il y a eu une présence d'une extension au niveau des États. Les droits de l'homme ainsi que leur reconnaissance ont été acceptés par tous les États. Même en présence d'un État qui gouverne sous forme de dictature, on a accordé une certaine partie de cette liberté. Même si ces droits ne sont pas pratiqués dans certains États, leur importance est admise formellement par pratiquement tous les États et les régimes. [...]
[...] Pour conclure, la Déclaration des Droits de l'Homme n'est qu'un document de référence. La recherche d'une protection universelle et générale des droits de l'homme est ensuite allée plus loin avec l'adoption en annexe de la résolution 2200 (XXI) de l'assemblée générale du 16 décembre 1966 de deux Pactes internationaux : - Le Pacte International sur les droits civils et politiques. (PIDCP) - Le Pacte International sur les droits économiques, sociaux et culturels. (PIDESC) Une certaine garantie des droits et des libertés est inscrite dans ces traités puisque les États ont une obligation de respecter ces droits, mais aussi parce que les citoyens ont le droit de sanctionner les États s'ils ne respectent pas les droits en devenant membres de ces traités. [...]
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