Dans un article de 2005, paru dans la revue RGDIP, le professeur à la Faculté de droit de l'université de Genève, Laurence Boisson de Chazournes, publie un article intitulé "Rien ne change, tout bouge, ou le dilemme des Nations Unies". Laurence Boisson de Chazournes est directrice du Département de droit international public et organisation internationale et professeur invité à l'Institut universitaire de hautes études de Genève et expert auprès de diverses organisations internationales (CEE/ONU, UNITAR et OMS). Elle est donc à même et qualifiée afin d'interpréter le rapport, dit « du groupe de personnalité de haut niveau », rendu le 2 décembre 2004, relatif à des réformes de l'Organisation des Nations Unies en vue d'appréhender l'ensemble des menaces à la paix.
[...] Enfin, dans une partie finale, l'auteur s'interroge sur les réelles conséquences que ce rapport aura en pratique, en rappelant tout de même que les États-Unis sont restés à l'écart de ces problèmes et que c'est d'eux que dépend ce programme de réformes. Néanmoins, elle rappelle que cette réforme est nécessaire pour un bon fonctionnement de cette organisation internationale. [...]
[...] Il propose un élargissement des États permanents à celui-ci sans pour autant modifier la règle du Veto. Pour les autres organes, il remarque que l'assemblée générale doit être l'organe délibérant et le secrétariat doit être plus opérationnel L'auteur rappelle que le but même de l'Organisation est le maintien de la paix, et c'est dans ce but que le rapport préconise la création d'une commission de consolidation de la paix qui aurait pour mission de prévenir toute dérive vers une situation conflictuelle et encadrer la reconstruction des sociétés. [...]
[...] Rien ne change, tout bouge, ou le dilemme des Nations Unies, Laurence Boisson de Chazournes Boisson de Chazournes Laurence, Rien ne change, tout bouge, ou le dilemme des Nations Unies RGDIP 2005, pp. 147-161. I)Les menaces à la paix et à la sécurité internationale à l'aune d'une perspective d'ensemble II)A propos de la prohibition du recours à la force armée: une arme efficace? III)La réforme du conseil de sécurité, la création d'une commission de consolidation de la paix et quelques autres propositions IV)Les mois à venir Dans un article de 2005, paru dans la revue RGDIP, le professeur à la Faculté de droit de l'université de Genève, Laurence Boisson de Chazournes, publie un article intitulé Rien ne change, tout bouge, ou le dilemme des Nations unies Laurence Boisson de Chazournes est directrice du Département de droit international public et organisation internationale et professeur invité à l'Institut universitaire de hautes études de Genève et expert auprès de diverses organisations internationales (CEE/ONU, UNITAR et OMS). [...]
[...] Les experts réunis par le secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, font des propositions de réforme, tant institutionnelle que normative. Depuis des années, l'Organisation de Nations Unies est la proie de critique lié à son fonctionnement qui n'a presque pas changé depuis plus de 60 ans, et l'intervention armée américaine est l'exemple même d'un dysfonctionnement de ce système onusien. C'est dans ce contexte que l'auteur nous livre un compte rendu des points les plus importants contenu dans ce rapport. [...]
[...] L'auteur utilise le terme de la responsabilité de protéger (paragraphe et ce principe doit empêcher les États d'arguer des principes de souveraineté et de non-ingérence pour se réfugier dans le mutisme et l'inaction. (Paragraphe I). Ensuite, l'auteur se focalise sur le problème du recours à la force armée par la communauté internationale dans des contextes précis. Le rapport rappelle que le recours à la force est interdit, mais, précise que dans la situation de menace imminente pour le rétablissement ou le maintien de la paix, elle est autorisée, ainsi en situation de légitime défense et sur autorisation du conseil de sécurité. [...]
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