Dans un article, paru en 1999 dans la revue RTDH, le maître de conférences à l'université de Corse, Philippe Chrestia, publie un document intitulé : « L'influence des droits de l'homme sur l'évolution du droit international contemporain ». Philippe Chrestia est donc un maître de conférences en droit public à l'université de Corse et il enseigne les relations internationales en première année et le droit international public en licence. Il est l'auteur d'une thèse en droit international et de nombreux articles dans cette matière. Il démontre que le principe d'intégrité territoriale apparaît certes comme un « élément du maintien de la paix », mais qu'il constitue aussi un « instrument de promotion de l'Homme ».
[...] Il est l'auteur d'une thèse en droit international et de nombreux articles dans cette matière. Il démontre que le principe d'intégrité territoriale apparaît certes comme un élément du maintien de la paix mais il constitue aussi un instrument de promotion de l'Homme La défense des droits de l'homme et de la paix est la mission principale de l'Organisation des Nations Unies, organisme international par excellence, mais malgré cela on observe dans certaines parties du monde des violations à ceux-ci et tous les observateurs internationaux s'accordent à dire que l'ONU ne joue pas totalement son rôle de façon efficace dans la protection de ses droits. [...]
[...] L'auteur remarque que la communauté internationale, face à une violation des droits de l'homme, la communauté internationale réagit souvent en deux temps, une phase de protection des individus eux même pour ensuite établir une phase de reconstruction politique et institutionnelle afin d'assurer une protection des droits de l'homme au sein de l'État en crise. Ensuite, Philippe Chrestia s'interroge sur la portée et les conséquences de l'action de la communauté internationale. Il observe que dans certains cas la légitimité (page 724) de l'action, supplante la légalité de celle-ci. Peu importe que l'action de protection des droits de l'homme soit légale tant qu'elle est légitime. [...]
[...] De plus comme il existe une humanité, des crimes peuvent être perpétrés contre elle par les États, et donc ses mêmes États, à travers les droits de l'homme, doivent respecter certaines obligations, comme le droit humanitaire ou les crimes contre l'être humain. Enfin, dans une dernière partie, l'auteur constate que la communauté internationale s'est doté de moyen de répression contre les atteintes aux droits l'homme de la part des États avec les tribunaux ad hoc et ensuite, la Cour Pénal Internationale, mais relativise ses propos pour en conclusion dénoncer insuffisance des contrôles juridictionnels ( page 738 ) du droit international dans la protection des droits de l'homme et même en dehors de l'Europe et de l'Amérique, l'inexistence de ces contrôles. [...]
[...] L'auteur poursuit son étude de l'influence des droits de l'homme sur le droit international à travers l'homme en tant qu'individu. Ainsi, il nous fait remarquer que pour qu'il existe des droits de l'homme, il faut des hommes en tant que part de l'humanité, objet du droit et de protection. Il observe que l'homme est protégé dans de plus en plus de domaines tels que la protection de l'humanité elle-même et la protection de l'homme en tant que membre de l'humanité. [...]
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