Souveraineté de l'Etat, droit international public, souveraineté territoriale, affaire du Lotus de 1927, extradition, affaire de la fonderie du trail du 11 mars 1941, protection diplomatique, affaire Mavrommatis de 1944
Jean Bodin (1530-1596) a considéré que le concept de souveraineté est un concept absolu... La souveraineté est un concept clé lorsqu'il s'agit de s'intéresser à l'Etat et sa place sur la scène internationale. C'est en effet un concept avancé afin de caractériser la puissance intrinsèque aux Etats : il s'agirait alors selon la conception classique de la souveraineté de la traduction juridique de l'indépendance des Etats les uns par rapport aux autres. Cependant, il convient de noter que la situation demeure plus complexe. Le concept de la souveraineté est un concept qui s'illustre au niveau international ou externe, mais aussi sur le plan national, interne.
Sur le plan national, la souveraineté de l'Etat correspond à ce qui est suprême, à l'autorité suprême au-dessus de laquelle, par définition, n'existe aucune autre autorité, aucun autre pouvoir supérieur. L'Etat est amené, sur son territoire, à exercer des pouvoirs ; cette souveraineté devrait être absolue, mais sur la scène internationale existe tout un panel d'Etats tous tout autant souverains les uns par rapport aux autres. Si sur le plan interne la problématique n'est pas tellement empreinte de difficultés, la question diffère au plan international.
[...] Finalement, il existe en droit international public un principe fondamental auquel l'ensemble des États est particulièrement attaché : celui de la non- ingérence. Or ce principe connaît des exceptions relativement au domaine des droits de l'homme, et ce, par des moyens diplomatiques préférablement, mais aussi individuels, voire collectifs, et ce, dans le but de faire effectivement respecter les droits de l'homme. Souvent, les États prendront des mesures diplomatiques ou économiques afin de mettre en difficulté les États ne respectant pas les droits de l'homme, mais le principe suppose que les intérêts en présence détermineront la conciliation entre le principe de non-ingérence très important dans les relations internationales et le principe de protection des droits de l'homme. [...]
[...] Si cette immunité couvre les États, les locaux d'ambassades ou bien d'organisations internationales, elle impacte également les personnes physiques. C'est l'exemple de l'ambassadeur qui bénéficie d'une immunité totale sur le territoire duquel il se trouve, mais il se peut qu'il devienne effectivement persona non grata et alors il devra quitter le sol de l'État sur lequel il se situait. Cette immunité se justifie par la nécessité de protéger ces individus de tout acte d'autorité de la part de l'État hôte même s'il est possible en vertu de la compétence universelle reconnue à chaque État d'en nuancer la portée. [...]
[...] La souveraineté de l'Etat en droit international public Jean Bodin (1530-1596) a considéré que le concept de souveraineté est un concept absolu . La souveraineté est un concept clé lorsqu'il s'agit de s'intéresser à l'État et sa place sur la scène internationale. C'est en effet un concept avancé afin de caractériser la puissance intrinsèque aux États : il s'agirait alors selon la conception classique de la souveraineté de la traduction juridique de l'indépendance des États les uns par rapport aux autres. [...]
[...] Des limites à cette souveraineté territoriale de l'État Si le principe de la souveraineté territoriale reconnue à chaque État implique que celui-ci ait le droit exprès d'exercer des activités déterminées, l'État a en contrepartie un devoir d'assurer la protection des personnes qui se trouvent sur le territoire de ce dernier qu'elles soient nationales ou pas. Il a donc à sa charge un devoir de vigilance, mais en outre, la problématique des immunités en limite l'exercice effectif. Ainsi, l'État a à sa charge ce devoir de vigilance. L'État existe sur la scène internationale ou plutôt il coexiste. [...]
[...] En outre, une problématique survient : celle de l'extradition. En effet, pour le cas où un individu ayant commis des actes répréhensibles se réfugie sur le territoire d'un autre État, l'État requérant pourra demander à l'autre État de lui remettre l'individu. Toutefois, l'extradition suppose qu'une convention dite d'extradition existe entre les États indépendants sur la scène internationale. Aussi l'extradition ne sera pas automatique quand bien même une telle convention existerait. Ce pouvoir de décider de remettre ou non cet individu demeure discrétionnaire. [...]
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