Les théoriciens du XVIIIème siècle ont développé des analyses très différentes voire opposées de la souveraineté. Ils partent ainsi de bases assez proches mais proposent pour finir des théories très divergentes de ce concept. En voici les principales (...)
[...] D' autre part, le souverain détient tous les droits, notamment le droit de la propriété. En effet, la possession d'une propriété est une source de conflits, car toute possession est contestable. Par ailleurs, le souverain dispose des droits judiciaires, militaire et des affaires de religion, qui provoquent des guerres civiles entre des communautés entières d'Hommes. Finalement, aucune monarchie n'a jamais atteint une telle puissance de souverain. De nos jours, les régimes qui présenteraient le plus de similitudes avec le régime de Hobbes seraient le nazisme ou le communisme. [...]
[...] Les conditions et objectifs de la souveraineté Ayant à présent défini la souveraineté, nous avons fait remarquer que celle-ci était une notion assez complexe de part la multiplicité de ses définitions. Cela nous invite donc à nous interroger sur les conditions nécessaires à sa mise en place ainsi que les objectifs que celle-ci se fixe, que ce soit sur le plan interne ou sur le plan international. Autrefois l'empereur avait pour objectifs d'accroître son territoire ainsi que sa domination, il était question d'une concentration horizontale et verticale du pouvoir. A l'époque féodale, il détenait la souveraineté la plus complète. [...]
[...] Après ce passage de confusion, l'objectif premier était de réunifier le peuple. Depuis 1789, la souveraineté était aux mains du peuple, on parle alors de peuple souverain : le pouvoir prend sa source dans le peuple. Avec le temps, le peuple décida de déléguer quelques pouvoirs à un gouvernement : l'Etat (forme habillée du pouvoir politique), se résignant alors à remplir la simple fonction d'électeur de ses propres représentants. Pour Hobbes, les hommes décident de créer des institutions telle que l'Etat afin qu'elles puissent leur garantir la paix et la sécurité. [...]
[...] En effet, le principe de souveraineté étatique représente le fondement le plus important dans les relations entre les Etats. Il est à la base, notamment, de la Charte des Nations-Unies, organisation internationale qui regroupe la majorité des Etats du monde, et qui stipule que l'organisation est fondée sur l'égalité souveraine de tous ses membres Le principe d'égalité souveraine signifie qu'il n'existe en principe aucun lien de subordination ; toute obligation envers un autre Etat étant librement consentie. De plus, il n'existe pas de pouvoir central qui appliquerait les sanctions pénales éventuelles en cas de violations d'un ordre juridique internationale. [...]
[...] De plus, la société internationale n'a pas de juge obligatoire, donc un Etat ne peut être jugé que s'il y consent, et le jugement pris dépend également de son consentement à ce qu'il soit appliqué. Ainsi, la société internationale est une société où le pouvoir politique est disséminé entre les Etats. Les Etats sont souverains, il n'y a pas d'autorité centrale qui leur soit supérieure. C'est le principe d'égalité souveraine. Cependant, ce principe est quelque peu nuancé dans la réalité. En effet, certains Etats sont tributaires de financements donnés par d'autres, et par conséquent sont soumis, principalement sur le plan politique, aux plus puissants, bien qu'ayant le même statut juridique. [...]
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