Le droit constitutionnel et socio politique ont un objet identique mais la méthode pour aborder l'objet est différente. L'objet identique est l'étude des phénomènes politiques.
Le droit constitutionnel aborde les phénomènes politiques d'un point de vue juridique (le droit constitutionnel est un droit institutionnel)
La socio politique est une réaction contre les abus et la rigidité du droit constitutionnel. On aura une préoccupation descriptive et non normative, on va s'attacher à la réalité des choses, à l'authenticité du phénomène.
La socio politique est fondée sur démarche pluridisciplinaire. Donc la socio politique est complémentaire au droit constitutionnel
[...] Si on veut aller plus loin on peut aussi la définir par ces caractéristiques institutionnelles : la séparation des pouvoirs, la souveraineté nationale, le recours à des élections régulières, un système de parti, une garantie de liberté de mouvement d'expression et d'information, et enfin on a aussi le respect des règles d'un état de droit (c'est contrôler des gouvernants et ainsi jouir des libertés publiques). Il y a aussi des caractéristiques complémentaires : pour que tout cela fonctionne, il faut que les acteurs politiques se soient entendus sur les règles du jeu. Forcément, ces personnes font preuve de loyalisme à l'égard des institutions. [...]
[...] - Quels sont les moyens d'actions humaines des partis politiques ? I. Le financement des partis politiques Les dépenses des partis politiques sont de 4 ordres : Les activités de propagande, c'est les impressions de tous ce qui est tracts, affichages, périodiques. Les frais des meetings, les spots publicitaires dans la presse écrite ou la télévision. Le financement des campagnes électorales : il y a souvent une répartition des dépenses entre celles assumées par le candidat (il est souvent aidé par des comités de soutien) et celles qui sont assumées par le parti lui-même, budget national et local. [...]
[...] Dernier étatisme, de caractère missionnaire : le pouvoir politique est perçu comme le serviteur privilégié d'une grande cause. Exemple : à l'époque des nationalismes, l'Etat était le fer de lance de la grandeur nationale, il avait une mission civilisatrice à l'égard du reste du monde ou encore : à l'époque de la guerre froide, les USA avaient une conception qui faisait de leur pays le défenseur du monde libre (aujourd'hui la France est le pays défenseur des droits de l'homme). [...]
[...] De plus, cela diffère selon les intérêts et les populations concernées. Il y a néanmoins certains indicateurs qui vont permettre de mesurer la puissance des groupes d'intérêts : La capacité de mobilisation et les moyens humains et matériels. La capacité de discipline interne de l'organisation (plus la discipline est forte et plus les pouvoirs publics auront tendances à négocier). La capacité de nuisance et de blocage (les transports, communication, alimentation etc.). La reconnaissance extérieure par les pouvoirs publics ou les médias. [...]
[...] Les sièges sont attribués selon le nombre de voix. Si le principe est simple, ce mode de scrutin est compliqué dans sa mise en œuvre. Il s'est développé avec le rôle des partis politiques, à partir du moment où il s'agit moins de voter pour un homme que pour un parti ou un programme. La répartition des voix se fait à travers la méthode du quotient électoral. Cette méthode fixe le nombre de voix à obtenir pour avoir un siège. [...]
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