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La construction juridique connue au seuil du troisième millénaire comme étant le Droit international public peut être définie à grands frais comme l'ensemble des règles et des normes régissant les rapports entre les sujets et les acteurs de la société internationale, notamment les États et les Organisations intergouvernementales. Le dictionnaire de la terminologie du Droit international public de Jules Basdevant y voit l'ensemble des règles juridiques qui s'imposent aux États indépendants ou aux diverses Organisations intergouvernementales dans leurs rapports mutuels. Le Droit international public, encore appelé droit des gens, est à distinguer du droit international privé, qui, lui, concerne les rapports entre personnes privées et règle les situations impliquant les personnes morales ou physiques de droit privé, mais présentant un aspect d'extranéité. Ce dernier offre les règles pour résoudre des problèmes nés de conflits de lois ou de conflits de juridictions.
[...] Aussi bien, conflit et communauté ne sont pas inconciliables. Dans l'ordre international, doivent être surmontées les contradictions entre facteurs belligènes, polémigènes ou conflictuels et l'aspiration à la paix, facteurs de progrès et facteurs de récession, vecteur d'indépendance et vecteur d'interdépendance, dynamique de fusion et dynamique de scission, processus d'unification, d'unité et processus de division. En fait, au-delà des conflits dont elle est le siège, la société internationale essaie de transcender les guerres pour définir les axes de coopération comme souhaité par l'article 55 de la Charte des Nations Unies. [...]
[...] La société internationale précède ainsi la communauté internationale. Car en réalité, parce que dans le monde d'aujourd'hui, il y a des conflits et contradictions, une vision manichéenne révélant une dichotomie de la société internationale entre axe du mal et axe du bien, une fracture considérable entre riches et pauvres, peut-on valablement parler d'une communauté internationale ; dans la mesure où les intérêts antagonistes prévalant sur l'échiquier international remettent même en cause toute idée de communauté internationale. Aussi semble-t-il important de relever que si la société internationale existe aujourd'hui, disons que la communauté internationale est en devenir. [...]
[...] Certes, la société internationale ne disposant, ni d'un exécutif, ni d'un législatif ou d'un judiciaire supranational, donne l'impression d'être régulée par un droit insuffisamment sanctionné. Si la sanction est une condition de l'efficacité du droit international, elle n'est pas pour autant une condition sine qua non de son existence. De fait, la particularité du droit international réside dans le fait qu'il est créé par des souverains pour régir les souverains. Les États créateurs du droit international sont également les destinataires primordiaux des normes. [...]
[...] Le Droit international public encore appelé droit des gens est à distinguer du droit international privé qui, lui, concerne les rapports entre personnes privées et règle les situations impliquant les personnes morales ou physiques de droit privé, mais présentant un aspect d'extranéité. Ce dernier offre les règles pour résoudre des problèmes nés de conflits de lois ou de conflits de juridictions. Cette construction intellectuelle repose sur deux piliers fondamentaux. L'un est concret et matériel : c'est la frontière. L'autre est abstrait et immatériel : c'est la souveraineté. Le célèbre aphorisme ou adage latin ubi societas ibi jus trouve également sa pertinence dans l'ordre international. [...]
[...] Une société conflictuelle et consensuelle Entre la stabilité et l'instabilité, la conflictualité et le consensualisme, la société internationale oscille. Il y a une démultiplication des objets du droit international et une ouverture au niveau de l'humanité. L'arrivée de nouveaux acteurs et la transnationalisation de la société internationale invitent à modifier le droit international. L'hétérogénéité, diversité et multiplicité des acteurs et des intérêts expliquent en outre la permanence du conflit, la persistance des disparités et les poussées endémiques de violence au sein de la société internationale. Depuis 1945, l'humanité n'a presque pas connu de jours de paix. [...]
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