droit international, covid-19, état d'urgence sanitaire
Dès la fin de l'année 2019, l'épidémie du SARS-CoV-2, responsable de la maladie Covid-19, communément appelée "coronavirus" met tous les pays du monde face aux mêmes peurs, au même moment.
Les États prennent des décisions sanitaires de manière assez isolée, en appliquant ou non les conseils de l'Organisation Mondiale de Santé (OMS). Par exemple, certains pays de l'Union européenne tels que la France, l'Allemagne, l'Espagne ou encore l'Italie, ont décidé le confinement de leur population. Néanmoins, d'autres pays ont choisi la voie de l'immunité collective, comme la Suède.
Or, nous sommes en mesure de penser que le seul moyen d'enrayer la pandémie est une coopération internationale ; alors le Conseil de Sécurité de l'ONU, s'est tenu le 10 avril dernier, après un "assourdissant silence" selon l'ambassadeur allemand des Nations unies, Christoph Heusgen.
[...] La réaction du Droit international à la pandémie de la COVID-19 Dès la fin de l'année 2019, l'épidémie du SARS-CoV-2, responsable de la maladie Covid-19, communément appelée « coronavirus » met tous les pays du monde face aux mêmes peurs, au même moment. Les États prennent des décisions sanitaires de manière assez isolée, en appliquant ou non les conseils de l'Organisation Mondiale de Santé (OMS). Par exemple, certains pays de l'Union européenne tels que la France, l'Allemagne, l'Espagne ou encore l'Italie, ont décidé le confinement de leur population. [...]
[...] On ne peut pas évoquer cette déclaration sans penser aux PMA qui n'ont pas forcément les infrastructures nécessaires pour porter secours à tous les patients ; les pays du Nord, quant à eux, ne peuvent pas non plus les aider, puisque le fait que tous les pays du monde soient touchés en même temps rend l'entraide difficile. Peut-on alors penser que le droit international devient actuellement un droit national ? II. La polémique chinoise En Chine, berceau du coronavirus, la polémique enfle concernant la minimisation des bilans envoyés à l'OMS. En effet, face à une épidémie qui a dépassé récemment les 20 000 morts en France, l'opinion publique commence à douter des 3 000 décès annoncés officiellement début avril. [...]
[...] Certains experts parlent même d'une répression aussi forte que celle de la place Tian'anmen en 1989. Pour autant, l'OMS stipule que chaque état doit lui notifier dans les 24 heures toute urgence pouvant relever de la santé publique internationale. Or, il semblerait que la Chine ait attendu plusieurs semaines avant d'alerter les organisations internationales, et ait mis encore plus de temps à annoncer une contamination interhumaine. Finalement, il semble que la Chine ait manqué à ses devoirs d'alerte auprès de l'OMS, mais ait également outrepassé l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, à savoir : « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelques moyens d'expression que ce soit. ». [...]
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