Procès de Tokyo, procès de Nuremberg, Code Lieber, droit de la guerre, convention de Genève, Cour pénale internationale, conférence du Caire, conférence de de Potsdam, CNU Commission des Nations Unies, conférence de Moscou, ordonnance du 26 avril 1946, crimes de guerre, crimes contre l'humanité, Charte de Tokyo
Le procès de Tokyo, ainsi que celui de Nuremberg, sont tous deux des pièces centrales dans l'histoire et dans l'évolution du droit international. Le procès de Tokyo peut être considéré comme imparfait et comportant des failles, ce qui peut amener à se poser différentes questions, notamment en quoi réside ces failles et quelles sont les failles de ce procès ?
Tout d'abord, il faut savoir qu'au sein de ce Tribunal, la politique est omniprésente, ce qui va entraîner des failles, mais certaines failles vont ressortir de la Charte elle-même.
[...] Il ne faut pas oublier le contexte historique dans lequel ce tribunal a été créé, le monde était en pleine prémices de la guerre froide. Les Américains ont vu à ce moment-là une opportunité d'avoir le Japon en allié ; la guerre froide s'intensifiant, la classe dirigeante conservatrice japonaise pouvait plus aisément dissimuler ses responsabilités dans la guerre en échange de sa collaboration à la politique anticommuniste lancé par les États-Unis. Le Japon n'a pas eu réellement l'occasion de s'interroger sur ses propres crimes de guerre, cela peut expliquer en partie que le Japon n'ait pas constitué de conscience nationale de la responsabilité japonaise dans les crimes de guerre commis. [...]
[...] De plus, même si les Etats ont désigné eux même un procureur adjoint, le procureur en chef était américain. L'accusation fut conduite par une seule équipe, dirigée par un procureur américain, Joseph B. Keenan, qui travaillait en étroite collaboration avec le chef des autorités d'occupation, le général Mac Arthur. Dans la composition et dans le déroulement du procès, on se rend compte de l'importance des États-Unis au sein de ce tribunal lors du procès et des mises en accusation, cela va « réduire la place des autres États ». [...]
[...] Quelles sont les failles du procès de Tokyo ? Il est bon de rappeler que depuis l'Antiquité, la guerre a toujours été encadrée ; au départ, à l'aide de la coutume, et en 1863, un 1[er] essai de codification du droit de la guerre avec un code des armées a commencé à voir le jour, c'est le Code Lieber qui codifie l'attitude à adopter de la part des forces de l'Union pendant la guerre de Sécession. Un processus de codification international de ces normes a été initié, en 1899 lors d'une Conférence à La Haye c'est la 1è[re] Convention concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre qui a été adoptée c'était la révision de la Déclaration concernant les lois et coutumes de la guerre élaboré en 1874 (resté non ratifié). [...]
[...] Tout d'abord, il faut savoir qu'au sein de ce Tribunal la politique est omniprésente, ce qui va entrainer des failles, mais certaines failles vont ressortir de la charte elle-même. Une omniprésence de la politique au sein de ce Tribunal Les premières failles que l'on peut observer par rapport au tribunal de Tokyo vont être dû à la place importante des États-Unis dans ce procès, pour les États-Unis ce procès est vu comme un enjeu ou un jeu politique. Le non-jugement ou l'exonération de la famille impériale : le général américain Mac Arthur (le commandant en chef des armées et qui dirigeait le Japon durant cette période d'occupation) intervient afin d'éviter une mise en cause direct de l'empereur Hirohito ; les autorités américaines ont tout fait pour que l'empereur ne soient ni accusés, ni convoqué par les témoins. [...]
[...] Le problème n'est pas forcément l'opinion dissidente en elle-même mais le fait que certaines opinions s'éloignent énormément les uns des autres. Ce qui montre la difficulté pour ce tribunal mais aussi pour les sentences d'être considéré comme légitime. La faille ici, est issu des critiques et des réserves qui sont émises par les juges. Certes le procès de Tokio est une avancée concernant la mise en place d'une justice pénale internationale ; cependant, ce procès a longuement été critiqué. Il est perçu par les Japonais et une partie des peuples d'Asie comme ayant des allures de revanche. [...]
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