Contrairement à l'ordre juridique interne, ou l'Etat concentre dans ses mains l'emploi de la force, l'ordre international ne connait pas de système analogue. Ce fait découle de la souveraineté même des sujets qui la composent. C'est cette spécificité qui complique considérablement le développement et surtout le respect du droit international, qui constitue le cadre légal de cette communauté internationale. C'est en effet au droit international que revient la tâche de cerner la notion de force et d'en réduire le recours. Il faut faire en sorte, que la force ne prime pas le droit
[...] Certes la Déclaration traite le principe du non-recours à la force dans une section distincte et sous une perspective de force armée. Cette spécificité n'est à mon avis pas à interpréter comme une volonté de faire une distinction de nature entre force armée et autres moyens, mais davantage comme une différence de niveau ou de gravité (13). La résolution définissant l'agression n'élucide pas non plus ce problème car, comme son titre l'indique, elle traite de l'agression, qui est synonyme de force armée . En conclusion l'interprétation de Virally et Randelzhofer est trop stricte et trop littéraire. [...]
[...] Contrairement à l'ordre juridique interne, ou l'Etat concentre dans ses mains l'emploi de la force, l'ordre international ne connaît pas de système analogue. Ce fait découle de la souveraineté même des sujets qui la composent. C'est cette spécificité qui complique considérablement le développement et surtout le respect du droit international, qui constitue le cadre légal de cette communauté internationale. C'est en effet au droit international que revient la tâche de cerner la notion de force et d'en réduire le recours. [...]
[...] Résolution 43/51: Déclaration sur la prévention et líélimination des différends et des situations díurgence du même ordre ( .1990). Résolutions du Conseil de sécurité et arrêts de la CIJ: Résolution 660: Consécutive à l'occupation du Koweït par l'Irak ( 2.8 .1990) Arrêt CIJ: Affaire des activités militaires et paramilitaires au Nicaragua et contre celui-ci (Nicaragua c. USA)" Tels que les cas des guerres de libération nationale 2 Eide: "Outlawing the use of force: The efforts by the United Nations" RANDELZHOFER "Article in SIMMA, B (éd.), the Charter of the United Nations, Oxford, C.H. [...]
[...] A la naissance des Nations Unies on assiste à la montée de deux superpuissances qui dominent la structure du pouvoir mondial. La guerre froide a été un antagonisme important pour le bon fonctionnement l'ONU. La notion même de superpuissance limite en quelque sorte l'égalité des Etats dans la communauté internationale sur le plan politique. Elle est implicitement la traduction d'une politique de force que justement l'ONU est amenée à restreindre. La Résolution 377 est un appel aux superpuissances pour mettre de côté la poursuite de leur idéal sociétaire pour considérer d'avantage ce je j'appellerais le bien commun de la société internationale dans l'ensemble. [...]
[...] Ce n'est qu'avec la christianisation de l'empire romain que l'on assiste à une restriction, aussi faible soit elle, du recours à la force. C'est le principe de la guerre juste, qui naît du pacifisme chrétien. Des auteurs comme Saint Thomas d'Aquin ont forgé le principe de la guerre juste, qui exige qu'une guerre juste soit conduite sous l'autorité d'un prince dont l'intention est de promouvoir le bien et non le mal. Or, la question du bien et du mal seul l'église peut la trancher et par conséquent c'est sous l'auspice de l'église qu'une guerre est commencée. [...]
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