Depuis l'antiquité, les Etats entre eux entretiennent des relations pour éviter les guerres inutiles et injustes. Les procédés utilisés au commencement de ce type de relation étaient relativement limités. Les Etats avaient recours au Traité, à l'arbitrage ou à la protection diplomatique. Avec l'avènement de la société interétatique le droit international a connu un essor prodigieux et a adopté comme définition celle du droit de la société internationale. On présente classiquement le droit international comme le droit des rapports entre les Etats. En conséquence, il n'y aurait pas de droit international sans Etat.
Le droit international est composé d'un certain nombre de règles obligatoires. Il se distingue ainsi de la courtoisie, de la morale internationale ou encore des principes de droit naturel. Il ne constitue pas un ensemble homogène. Et parfois, il est divisé en droit judiciaire, dont l'application est contrôlée par les organes juridictionnels et en droit politique, appliqué par des organes d'organisations internationales.
Ce droit international a été constitué en grande partie par les concepts des pays développés occidentaux. Il était alors adapté à leur mode de pensée et à leur culture. Or, actuellement, le droit international a l'ambition de régir pacifiquement les relations entre tous les Etats ; pays pauvres ou riches, pays orientaux, du Moyen-Orient ou occidentaux. Il est donc intéressant de réfléchir sur les évolutions actuelles du droit international.
[...] En outre, le droit international public règlemente de plus en plus la circulation internationale des biens et des services les problèmes actuels et les évolutions des conditions d'élaboration Expression des rapports de force et des convergences d'intérêts entre Etats, le droit international est bâti sur les principes de souveraineté et d'égalité entre Etats. Pourtant, ces deux éléments alliés à l'absence de véritable pouvoir législatif et règlementaire rendent difficile la création de règles générales. De plus, les règles conventionnelles ont une portée limitée et les règles coutumières sont souvent mal définies. L'influence des Etats en voie de développement a engendré une importante évolution des conditions d'élaboration du droit international. Sur la base de résolutions internationales constitutives d'un droit programmatoire ou incitatoire, apparaît la soft law (droit à l'Etat naissant). [...]
[...] Cependant, depuis 1989 l'hostilité soviétique à l'égard du droit international s'est estompée. Il a entrainé avec lui un certain nombre de démocraties de l'Europe de l'Est. Ainsi, en 1993, la Slovaquie et la Hongrie ont saisi la Cour internationale de Justice (CIJ) d'un litige les opposant à propos de la construction d'un barrage sur le Danube. Des tendances contradictoires se manifestent en matière de consentement des Etats à la formation du droit international. D'une part, la Convention de Vienne a consacré le principe du libre consentement et la CIJ a exigé la nécessité du consentement d'un Etat pour que celui-ci soit lié par une convention et considéré que pour qu'une règle soit reconnue comme coutumière, il fallait notamment que la pratique en question soit le fait des Etats. [...]
[...] Il y a alors soit primauté pour le droit interne, soit primauté pour le droit international. A ce titre, la France, reconnue comme suivant les principes du monisme à primauté internationale, semble récemment s'orienter vers un monisme à primauté interne L'application de la coutume dans l'ordre interne en général et en France en particulier Soumise au consentement des Etats, l'application de la coutume est acceptée par de nombreux Etats. La coutume semble être de plus en plus reconnue. Dans certains Etats, l'adoption est pure et simple (ex : Autriche, Italie, Japon, etc.). [...]
[...] Une remise en question de la notion d'égalité souveraine est envisagée pour favoriser une égalité dans le développement et assurer une véritable souveraineté économique. Le droit international instaure des mécanismes compensatoires, met en place des institutions spécifiques (banques régionales de développement). Le droit international procure en outre une aide financière, promeut l'accession à la technique et aménage les règles du commerce international. Enfin, il organise le marché des produits de base dont dépendent ces pays. II Les orientations des relations entre les Etats et le DIP Le droit international a pour sujet principal les Etats. [...]
[...] Certains milieux économiques se sentent parfois concernés par des problèmes internationaux (ex : la pollution maritime). Enfin, une Commission du droit international codifie certes le droit international, mais surtout s'emploie à le développer. Le droit international économique et le droit international du développement 1 Le droit international économique Devant l'importance du fait économique, le droit international a développé une branche spéciale : le droit international économique. Ce droit règlemente d'une part l'établissement et l'investissement internationaux et, d'autre part, la circulation internationale des marchandises, services et paiements. [...]
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