Lors de la création de l'Organisation des Nations Unies en 1945, 51 Etats en sont les signataires originaires, apparaissent comme les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale. Se trouvent donc exclus de l'organisation les Etats ennemis avec lesquels la paix n'a pas encore été signée, soit l'Allemagne, l'Italie, le Japon, l'Autriche, la Hongrie, la Bulgarie, la Roumanie et la Finlande, ainsi que quelques plus ou moins neutre dont le comportement éveille la méfiance des alliés, comme l'Espagne et la Suède. C'est d'ailleurs ce qui a conduit la Suisse à se tenir à l'écart de l'Organisation des Nations Unies bien que le statut de neutralité perpétuelle de la Confédération helvétique ne paraisse plus incompatible avec la qualité de membre de l'Organisation des Nations Unies ; elle y a donc fait son entrée en 2002.
Si, à l'origine, l'Organisation des Nations Unies était une organisation relativement fermée, il n'en est plus de même aujourd'hui. Avec 192 Etats membres, l'Organisation des Nations Unies est devenu une organisation universelle.
Les 51 Etats qui furent à l'origine de sa création lui confièrent comme mission essentielle d'assurer la paix et la sécurité internationales. Bien qu'elle soit loin d'avoir pleinement réussi dans sa mission principale, elle contribue profondément à la structuration de l'ordre juridique international.
[...] Il faut aussi souligner que l'accord des Etats intéressés est indispensable pour envoyer des contingents. Il s'agit donc d'un système relativement consensuel, très différent de celui prévu dans la Charte de l'Organisation des Nations unies. La fin de la guerre froide a entraîné un changement radical aux Nations unies dans la manière d'aborder les conflits multilatéraux, et des missions de maintien de la paix de plus grande envergure ont été déployées pour soutenir des accords de paix globaux signés entre ex-belligérants. [...]
[...] Une opération d'imposition de la paix est une mission conduite par les Nations unies, en vertu du chapitre VII de la Charte, dans laquelle les militaires peuvent avoir recours à la force pour imposer leur mandat. Depuis les dernières années, l'Onu tend à se distancier de ce type de missions, en raison des échecs qu'elle a essuyés suite à ses interventions en Somalie (ONUSOM I et en Yougoslavie (FORPRONU) et au Rwanda (MINUAR). Actuellement, ce sont surtout d'autres organisations internationales, telles que l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), ou des coalitions multinationales d'Etats, qui se chargent de l'imposition de la paix. Ces structures sont souvent mieux adaptées aux besoins des opérations militaires. [...]
[...] L'ONU et les techniques pratiques de maintien de la paix Lors de la création de l'Organisation des Nations Unies en Etats en sont les signataires originaires, apparaissent comme les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale. Se trouvent donc exclus de l'organisation les Etats ennemis avec lesquels la paix n'a pas encore été signée, soit l'Allemagne, l'Italie, le Japon, l'Autriche, la Hongrie, la Bulgarie, la Roumanie et la Finlande, ainsi que quelques-uns plus ou moins neutre dont le comportement éveille la méfiance des alliés, comme l'Espagne et la Suède. [...]
[...] L'objectif primordial de la consolidation de la paix est de renforcer la capacité de la société pour gérer les conflits sans violence et ainsi d'assurer de façon durable la sécurité humaine. Le maintien et l'imposition de la paix Les missions de maintien de la paix sont généralement établies par le Conseil de sécurité des Nations unies, et visent à faire respecter un accord de cessez le feu préalablement signé entre deux ou plusieurs Etats belligérants. Les effectifs déployés sur le terrain créent une zone tampon entre les parties en conflits afin d'éviter une recrudescence des affrontements violents. [...]
[...] Les tâches assignées aux casques bleus et bérets bleus ont évolué dans le temps et se sont diversifiés, ce qui ne facilite pas les opérations sur le terrain qui sont passées des classiques missions d'interposition à celle de surveillance d'élections, puis à des tâches strictement humanitaires. Schématiquement, on a coutume de distinguer trois générations d'opération de maintien de la paix (OMP). - les opérations de maintien de la paix de première génération, simples avatars des actions traditionnelles de médiation, ont été créés pour assurer la paix entre des Etats belligérants par une action d'observation et au besoin d'interposition. [...]
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