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Ce manifeste se compose de considérations de certains véganes/végétariens activistes de libération animale sur le mouvement végane. La réunion a eu lieu à Namekan Sana Sepet (Izmir, Turquie), le 2 novembre 2013. Les clauses ci-dessous ont été notées par consensus et ouvertes à la discussion et suggestion. La poursuite de ce débat est attendue dans différentes villes. Le but ici est un autoquestionnement de personnes proches du discours de la Libération animale et du véganisme, un changement de direction personnel et politique. À cet égard, presque toutes les critiques ci-dessous comprennent une part d'autocritique.
[...] Nous voulions ouvrir une discussion pour examiner pourquoi on ne parlait pas de libération animale alors que le véganisme s'était popularisé en Turquie. Les partisans actuels de la « culture végane/végétalienne » (qui a pris sa forme actuelle suite aux fondations des sociétés végétariennes et végétaliennes en Angleterre et qui se définie — sans rentrer dans les détails — comme l'abandon des produits d'origine animale) devraient passer à la deuxième vague de la même manière que les féministes ont évolué grâce à l'autocritique. [...]
[...] Les véganes qui sont devenus véganes uniquement en changeant leurs habitudes de consommation sont vulnérables aux humanistes et modernistes. L'Humain comme faiseur d'outils est loué dans les cieux avec « sa » science et technologie, et « sa » supériorité contre les autres animaux est entièrement justifiée par la rationalité. Les véganes qui affirment que tous les animaux ont le droit de vivre de la même façon que les humains devraient critiquer les Lumières avec énergie afin de renforcer leurs arguments. Le modernisme est anthropocentrique. [...]
[...] Où est la libération animale au sein du véganisme ? Ce manifeste se compose de considérations de certains véganes/végétariens activistes de libération animale sur le mouvement végane. La réunion a eu lieu à Namekan Sana Sepet (Izmir, Turquie), le 2 novembre 2013. Les clauses ci-dessous ont été notées par consensus et ouvertes à la discussion et suggestion. La poursuite de ce débat est attendue dans différentes villes. Le but ici est un auto questionnement de personnes proches du discours de la Libération animale et du véganisme, un changement de direction personnel et politique. [...]
[...] Cela n'a aucun sens de déterminer si nous sommes carnivores, herbivores ou omnivores. Nous ne sommes que des homoconsumericus. Nous devrions regarder la contradiction d'une végane qui prend des médicaments issus de l'expérimentation animale et examiner celle d'une autre végane qui consomme de l'huile de palme. Ces types de contradictions sont des conséquences inévitables de la définition de la politique en tant que pratiques de consommation. Elles sont des signes d'une perte de terrain anti-oppression qui, de plus, ne tranche pas nécessairement du côté juste. [...]
[...] La question « Si je mange ça, mon véganisme est-il imparfait ? » est un problème en soi. C'est un signe que le véganisme est sur le point de devenir quelque chose comme une religion. Chaque personne dans le mouvement est censée définir ses propres pratiques en fonction de sa propre conscience et de ses possibilités après accord de ne pas asservir et de ne pas tuer. Les véganes qui modifient seulement leurs habitudes de consommation sont encore à l'intérieur du système capitaliste qui est fondé contre tous les animaux y compris nous lorsque nous acceptons l'invitation à consommer une nouvelle gamme de produits (marché de niche). [...]
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