Le jus in bello (droit de la guerre) est à distinguer du jus ad bellum (droit de faire à la guerre). En 1945, la Charte des Nations Unies a mis la guerre hors la loi, sauf légitime défense. Mais la guerre, que ce soit, sauf légitime défense. Mais la guerre, que ce soit en ce cas ou non, reste d'actualité.
En outre, les conflits se caractérisent aujourd'hui notamment par un irrespect généralisé du droit international humanitaire. Or, l'ambition de ce droit est d'atténuer les souffrances des victimes des conflits armés placées au pouvoir de l'ennemi, mais aussi de freiner les violences et de diminuer les conséquences trop néfastes des combats.
Un certain nombre d'organisations internationales (OIG et ONG) participent à l'élaboration du droit international humanitaire moderne.
D'un point de vue formel, la différence avec l'élaboration de type unitaire du droit international humanitaire classique est donc notable. Il y a complémentarité des deux catégories d'organisations internationales en ce qui concerne l'action humanitaire internationale : les organisations intergouvernementales (I) ont un rôle de police et de juge, alors que le rôle des organisations non gouvernementales est axée sur l'assistance (II).
[...] L'Union européenne est aujourd'hui le principal contributeur mondial en matière d'aide humanitaire. Elle intervient notamment en tant que bailleur institutionnel en faveur d'ONG humanitaires (elle finance 25% des dépenses de Médecins du monde). L'ECHO (European Community Humanitarian Office (office d'aide humanitaire de la Communauté européenne) a été créé le 1er mars 1992, et placé auprès de la commission européenne. Cette direction générale comprend trois unités : - ECHO 1 : pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) ; - ECHO 2 : pays de l'ex-Union soviétique (Communauté des Etats indépendants), pays d'Europe centrale et orientale, Asie centrale, Moyen-Orient, bassin méditerranéen ; - ECHO 3 : Asie, Moyen-Orient, Amérique latine. [...]
[...] Les institutions du droit international humanitaire Le jus in bello (droit de la guerre) est à distinguer du jus ad bellum (droit de faire à la guerre). En 1945, la Charte des Nations Unies a mis la guerre hors la loi, sauf légitime défense. Mais la guerre, que ce soit, sauf légitime défense. Mais la guerre, que ce soit en ce cas ou non, reste d'actualité. En outre, les conflits se caractérisent aujourd'hui notamment par un irrespect généralisé du droit international humanitaire. [...]
[...] Ses fonctions sont : - la promotion du droit international des réfugiés et la surveillance de l'application de la convention du 28 juillet 1951 sur les réfugiés (art 35 de la convention) ; - la protection des réfugiés - l'assistance matérielle ; - les bons offices. Sa vocation première n'est pas opérationnelle. Sa fonction principale est le conseil juridique. En réalité, l'activité de l'UNHCR, qui consiste à apporter une assistance compris matérielle) aux réfugiés, est devenue, aujourd'hui, largement opérationnelle. Le fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a son siège à New York, et a commencé à fonctionner en 1946. Il s'agit d'une organisation internationale d'un type spécial, qui n'a pas de membres proprement dits. [...]
[...] 435-444 Evans (Gareth) "Prévenir les conflits: un guide pratique" Politique étrangère (Paris), pp. 93-104 Henckaerts (Jean-Marie) et Doswald-Beck (Louise) Droit international humanitaire coutumier. Volume I : Règles Bruxelles : Bruylant ; Genève : CICR p. Moreillon (Laurent) et alii (éd.) Droit pénal humanitaire Genève/Bâle : Helbing & Lichtenhahn ; Bruxelles : Bruylant p. [...]
[...] Il existe (depuis 1998) un comité exécutif pour les questions humanitaires, et, en juillet 2004, le secrétaire général de l'ONU a nommé un conseiller spécial chargé de la prévention des génocides. Le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés est certainement l'agence humanitaire principale du système des Nations Unies. L'UNHCR a été créé par la résolution 319 A du 3 décembre 1949 de l'assemblée générale de l'ONU. Son statut (d'organe subsidiaire de l'ONU) a été approuvé par la résolution 428 de l'assemblée générale de l'ONU du 14 décembre 1950. [...]
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