Droits de l'homme, universalité, déclaration d'indépendance américaine, conception occidentale, communauté internationale d'après-guerre, Charte des Nations Unies, ONU Organisation des Nations Unies, opposition
L'universalité des droits humains ne convainc pas toujours, et reste soumise aux conjonctures historiques aussi bien que sociologiques.
Ce concept émane de la conception d'un texte pour nous fondateur, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (26 août 1789), et vise aujourd'hui un ensemble de droits distincts et indivisibles, qui devraient être appliqués à la totalité des êtres humains. Cette prétention d'application à l'humanité et non aux seuls français tient à la volonté de ses constituants, et se traduit dans son contenu, dont les idées transparaissaient déjà dans la déclaration d'indépendance américaine du 4 juillet 1776.
Toutefois l'assise historique, même accompagnée d'une application en droit positif au travers d'institutions internationales communément soutenues, ne suffit pas, et la conception d'universalité, autant que les droits de l'Homme eux-mêmes sont attaqués. De fait, la conception occidentale - c'est-à-dire Européanno-Américaine - de l'universalité des droits humains s'oppose aux conceptions Africaines ou Asiatiques en la matière. En outre, les manquements des États parties de certaines conventions internationales remettent en cause la force de leur engagement, autant que les valeurs qu'ils prétendent représenter.
[...] Toutefois l'assise historique, même accompagnée d'une application en droit positif au travers d'institutions internationales communément soutenues, ne suffit pas, et la conception d'universalité, autant que les droits de l'Homme eux-mêmes sont attaqués. De fait la conception occidentale - c'est-à-dire Européanno-Américaine - de l'universalité des droits humains s'oppose aux conceptions Africaines ou Asiatiques en la matière. En outre, les manquements des états partis de certaines conventions internationales, remettent en cause la force de leur engagement, autant que les valeurs qu'ils prétendent représenter. L'institutionnalisation progressive de l'universalité du droit humain l'aura-t-elle dotée d'une protection face aux contestations ultérieures ? [...]
[...] Le courant universaliste commencé au XVIe siècle a permis l'émergence des Lumières, et reste le point de départ de ce qui peut être considéré comme le socle de l'universalité des droits humain sans qu'une acception commune n'ait pu tout à fait rejaillir des différents traités et conventions multipartites qui se sont succédé (II). II. Plan détaillé I. Une affirmation graduelle de l'universalisme jusqu'à devenir prégnant La naissance de l'universalisme de nos droits les plus fondamentaux a fait son apparition grâce aux constituants de ce que l'on considère être les républiques modernes et aura apposé sa marque lors de l'avènement de notre communauté internationale d'après-guerre, qui cristallisera son application dans le droit international A. [...]
[...] La conception occidentale, si l'on se permet l'emploi du terme, ne peut prétendre faire l'unanimité quand il existe tant d'autres courants de pensée, et tant de contradiction au sein de cette vision qui se veut la meilleure. (Les États-Unis pratiquent la peine de mort entre autres) B. Une pluralité de conception des droits humains à travers le monde - Là où nous privilégions la liberté, un certain pluralisme, et l'indivisibilité de ces droits avec lesquels nous naissons tous, la conception africaine par exemple, met l'accent sur les devoirs, revendiquant une approche holiste, et favorise les droits économiques, sociaux et culturels. [...]
[...] L'institutionnalisation progressive de l'universalité du droit humain l'aura-t-elle dotée d'une protection face aux contestations ultérieures ? - Introduction et plan détaillé I. Introduction « Les droits de l'homme sont universels et indivisibles », V. Havel (ancien Président tchécoslovaque), exprime toute la délicatesse de ces droits, pour trop remis en question. De fait, à l'instar de nos démocraties « qui gagnèrent autant de force dans leur Union, qu'elles se trouvèrent des failles d'interprétations », J-F Revel, l'universalité des droits humains ne convainc pas toujours, et reste soumise aux conjonctures historiques aussi bien que sociologiques. [...]
[...] Les cultures asiatiques elles-mêmes se confrontent, et rejettent le plus souvent l'universalité de conception des droits humains. [...]
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