Hamas, bande de Gaza, conflit israélo-palestinien, Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, génocide, intervention humanitaire
Aujourd'hui, la Communauté internationale vit au rythme de nombreux défis environnementaux, les guerres civiles, le phénomène du terrorisme, les violations des droits de l'Homme, les invasions, de crimes, génocide, etc. Tous ces phénomènes sont la preuve grandissante de la détérioration du droit international coutumier. Aussi, le phénomène du recours à la force est récurrent, reste toujours d'actualité dans les relations internationales et le Moyen-Orient n'est pas en reste à cette situation.
[...] Les évènements récents en sont la preuve tangible. En effet, le gouvernement israélien annexe la Bande de Gaza, précisément sa Capitale « Gaza » suite aux attaques orchestrées par le Groupe et le 07 octobre 2023, Israël procédera aux bombardements dans cette zone. Cette situation inquiétera la Communauté internationale, qui soulèvera un éventuel génocide sur les enfants, les personnes âgées et toute la communauté palestinienne. Aussi, plusieurs discours génocidaires seront propagés du côté israélien, notamment des ministres de la Défense et de l'Agriculture. [...]
[...] Cette demande de l'Afrique du Sud n'a pas fait long feu. De plus, le cessez-le-feu est une mesure « orga omnes », elle existe qu'entre des belligérants, dans le cas d'espèce, le gouvernement israélien est la seule partie au litige. Cela signifie que, la question ainsi posée était au-delà de la compétence des juges de la Cour, même si les juges étaient amenés à intervenir de façon « prima a facie ». L'Afrique du Sud a demandé à la Cour d'appliquer la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948 contre l'État d'Israël, mais ne l'avait pas sollicité sur le point de connaitre si le litige est toujours pendant devant la juridiction internationale ou pas ou encore susceptible d'engendre des éventuelles violations des dispositions de la Convention. [...]
[...] La menace est toujours aux portes des Palestiniens de Gaza par des exactions de l'État israélien. Pourtant le droit international reconnait un droit de recours à tout État partie à la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, de formuler des demandes aux fins de stopper immédiatement des actes génocidaires de l'État israélien dans la ban-lieu de Gaza. La demande sud-africaine était fondée au sens de l'article 48 de la Convention, dans laquelle les juges de la Cour à travers de l'ordonnance d'indication des mesures conservatoires ont invité les autorités israéliennes à mettre un terme à leurs interventions militaires dans la zone Gazaouite, et permettre à ceux-ci de bénéficier d'un accès à l'aide humanitaire. [...]
[...] Au lendemain de l'ordonnance d'indication des mesures conservatoires sur la Convention de 1948, les autorités sud-africaines que les frappes militaires israéliennes auraient fait pratiquement plus de mille personnes, dont les enfants, civiles et les personnes âgées et d'autres pris en otage, et en empêchant les Palestiniens de Gaza d'entrer en possession des aides humanitaires. Conclusion Le conflit israélo-palestinien est aujourd'hui perçu comme l'un des grands défis humanitaires auquel le droit international coutumier n'a trouvé aucune issue pour mettre un terme, depuis la Deuxième Guerre mondiale. [...]
[...] Le côté israélien estime que l'Afrique porte son soutien aux Palestiniens de la Bande de Gaza, qui sont effet des terroristes, pénétrant des actes de nazisme aux citoyens israéliens. Cependant, l'affaire portée devant la haute juridiction internationale n'oppose pas l'Afrique du Sud à Israël, mais plutôt l'État d'Israël au Groupe Hamas. Là encore, une interrogation demeure : le Hamas n'est pas un État comme les autres et sur quelle base juridique, l'Afrique du Sud a intérêt à saisir cette auguste juridiction ? [...]
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