« Il n'y a rien de pire que l'anarchie, c'est-à-dire de vivre sans gouvernement et sans lois », tels furent les propos du prédicateur et écrivain français Jacques Bossuet qui dès le XVIIe siècle met en garde le roi Louis XIV d'un éventuel désordre international qui pourrait mettre à mal le royaume de France. En effet, si l'on jette un bref regard en arrière, jamais dans l'histoire le monde fut gouverné par un seul et même gouvernement qui établirait des lois contraignantes aux États.
On parle beaucoup aujourd'hui de « communauté internationale », un mot valise désigne une supposée entente cordiale entre les États dans l'application de lois communes. De ce fait, le droit international s'est constitué sous différentes formes au cours des siècles pour justement réguler rapports qu'entretiennent les États.
On peut donc définir le droit international comme étant « l'ensemble des droits qui régit les relations entre les États ». L'exercice que je m'apprête à faire consiste à faire à la fois une synthèse et un commentaire de la pensée de huit auteurs qui ont contribué à établir les fondements du droit international à des époques différentes allant du Ier siècle av. J.-C. avec Cicéron au XIXe siècle avec Hegel.
Quels sont les fondements du droit international établis par ces auteurs ? Dans quelle mesure ont-ils contribué à poser les bases d'un système législatif contraignant à l'échelle internationale ?
[...] Kant est ainsi l'un des premiers fondateurs du libéralisme qui en relations internationales promeut une diplomatie ouverte et multilatérale entre les Etats régulés par le droit international. Mais cette théorie fut parfois qualifiée d'utopique. La confédération, une réponse à la guerre et à la tyrannie selon Rousseau Enfin selon Rousseau, la guerre est clairement l'ennemi du genre humain, c'est pourquoi il faut absolument lutter contre. De ce fait, afin de lutter contre la tyrannie et la guerre, il est nécessaire que les Etats s'unissent en confédération. [...]
[...] Une République démocratique peut alors selon lui perdurer si et seulement si les citoyens s'unissent face à un ennemi extérieur défini. Transition : S'il apparaît qu'il existe un droit commun aux peuples et immuable indépendamment de l'époque et des régions, il est intéressant de s'intéresser désormais au droit qui permet aux Etats de réguler les conflits qui les opposent. Ce qui m'amène à ma deuxième partie . II. Réguler les conflits avec la mise en place d'un droit de la guerre Je vais m'intéresser ici à deux auteurs incontournables du droit de la guerre, à savoir Hegel et Grotius. [...]
[...] Conclusion Pour conclure nos propos, il est donc intéressant de voir comment à l'aide de divers auteurs qui ont écrit à divers périodes de l'histoire, les bases du droit international ont ainsi pu être posées. Il apparait clairement que le droit international ne se résume pas à un droit qui permet aux Etats d'agir comme bon leur semble, mais plutôt un droit qui les contraint à coopérer afin de limiter leurs intérêts divergents. Mais le pire est aussi évoqué par ces auteurs car si la guerre est en soi un échec dans les relations qu'entretiennent les Etats, il est notamment fait référence au droit de la guerre qui permet de les encadrer selon un code transnational. [...]
[...] À quoi l'on peut ajouter que ce moment éthique de la guerre acquiert valeur parce qu'il permet la libération de ce qui est le plus noble et le plus vrai dans l'homme Mais si la guerre est inévitable selon Hegel, elle permet cependant deux choses : - point de vue des individus : elle permet au droit de devenir effectif car la guerre est le moment idéal pour que les particuliers jouissent pleinement de leur droit - point de vue des Etats : elle permet aux Etats d'augmenter leur puissance intérieure en empêchant les troubles intérieurs, c'est le principe de la guerre effective ou encore heureuse Expression assez paradoxale car il existerait ainsi des guerres qui rendraient heureux. Les guerres justes selon Grotius Parallèlement selon Grotius, les Etats sont liés par des obligations à l'échelle internationale. Quelles sont-elles ? [...]
[...] De ce fait, le droit international s'est constitué sous différentes formes au cours des siècles pour justement réguler rapports qu'entretiennent les Etats. On peut donc définir le droit international comme étant l'ensemble des droits qui régit les relations entre les Etats L'exercice que je m'apprête à faire consiste à faire à la fois une synthèse et un commentaire de la pensée de 8 auteurs qui ont contribué à établir les fondements du droit international à des époques différentes allant du 1er siècle avant J.C. [...]
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