En 1960, on comptait environ sept mille firmes transnationales ou multinationales. En 1999, on en dénombre plus de soixante trois mille. Ces firmes se sont donc énormément développées, et sont ainsi devenues de plus en plus importantes. Ainsi, les cent premières firmes internationales représentent 20% du PIB mondial, alors qu'elles n'en représentaient que 6% en 1980. Les plus importantes ont même des chiffres d'affaires comparables à des Etats entiers, comme l'atteste ce document : Mais qu'est-ce qu'une firme transnationale ou multinationale au juste ? Ces deux termes sont équivalents, le second ayant été substitué par le premier il y a quelques années. Une firme transnationale est une entreprise au chiffre d'affaire supérieur à 500 millions de dollars. Elle effectue plus du quart de ses activités de production et d'échange dans des filiales présentes dans au moins six pays. Ces firmes devenant de plus en plus importantes, on peut se demander jusqu'où elles peuvent aller. Les firmes transnationales sont-elles au dessus des lois ? (...)
[...] Le conseil d'administration du BIT (Bureau International du Travail) a qualifié de fondamentales les huit conventions ci-dessus. Ces principes sont également énoncés dans la Déclaration de l'O.I.T relative aux principes et droits fondamentaux au travail de 1988. Tous ces codes existent dans le seul et unique but de réguler et de limiter le pouvoir des firmes. Cependant les firmes ne respectent pas ces codes qu'elles disent avoir adoptés pour se créer une “bonne conscience”. En effet, un travailleur indonésien de Puma dit : Il n'y a pas de code de bonne conduite affiché sur les murs de l'usine. [...]
[...] Le pays ayant refusé la multinationale, lui, ne verra pas son économie décoller. En effet, les firmes sont une source essentielle pour la croissance et l'emploi d'un pays. Avec leurs fortes activités, elles ont besoin de beaucoup de main d'œuvre et produisent ainsi beaucoup d'argent. De plus, les gains engendrés par le commerce international constituent un pôle de rivalités entre Etats et firmes. En effet, chacun veut profiter au mieux de cet argent. Les pays défendent l'idée que les firmes sont sur le sol, et que sans cela, elles n'auraient pas pu produire. [...]
[...] Des firmes sans limites Les lois morales sont assez implicites, elles reposent sur l'éthique et restent subjectives. Certaines grandes firmes transnationales n'ont aucune limite morale, puisque leur préoccupation est essentiellement de réaliser le plus de bénéfice possible. Plusieurs d'entre elles sont si puissantes que leur budget dépasse celui de certains états : General Motors a un chiffre d'affaire supérieur au PIB du Portugal, celui de DaimlerChrysler surpasse celui de la Norvège, et celui de Du Pont De Nemours est supérieur à la plupart des pays d'Afrique. [...]
[...] Les firmes s'engouffrent dans les brèches Les Firmes multinationales, de par leur poids économique et leur importance relative dans le commerce mondial, s'autorisent bien souvent à bafouer ce que l'on appelle des Normes sociales. Ces normes sont un ensemble de modèles de comportement et de règles qui sont élaborés et intégrés au sein de la société. Elles rassemblent des règles de conduite et des modèles de comportement prescrits par la société. Elles sont issues des coutumes, des traditions des systèmes de valeurs progressivement élaborés au sein de cette société. [...]
[...] Aussi, l'économie des pays dépendant beaucoup des firmes étant sur leur territoire, ils cherchent à attirer les multinationales à l'intérieur de leurs frontières. Les firmes localisent leurs filiales et leurs usines de production dans des pays proposant des coûts salariaux et de production faibles, des taux d'imposition peu élevés, mais aussi dans des Etats où la demande est forte afin d'être proche du consommateur, et où les technologies nécessaires pour produire sont disponibles et avancées. Les Etats peuvent donc mener des politiques favorables à l'installation de firmes sur leur territoire, afin d'encourager une croissance économique. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture