Comme le soulignent les conclusions de la Commission européenne des questions économiques et du développement, précédemment citée, nous avons besoin à la fois de la croissance économique et de politiques pour protéger notre environnement. Telle semble être la véritable définition du développement durable, un concept souvent utilisé de facto.
Le développement durable est une question de survie. On ne peut pas négocier avec la nature. L'apologie de l'ingéniosité humaine permet de garder une certaine confiance mais il convient de ne pas toujours tout faire reposer sur les générations futures. Les citoyens se disent prêts à agir depuis déjà quelques années, comme l'a notamment montré en France la conférence des citoyens sur le changement climatique.
Un monde durable est plus facile à réaliser qu'on ne le pense, sans réduire à outrance la qualité de vie. Seulement il faudrait y travailler activement, concrètement, sans tarder et sans tergiversations.
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[...] L'espoir réside aujourd'hui dans l'action des citoyens et dans le point de rapprochement, certes peu réjouissant que constitue la communion dans les désastres naturels, lesquels montrent au passage, s'il est encore besoin de le rappeler, que nous avons besoin de solutions globales. La Conférence de Buenos Aires, qui vient de s'achever, ne nous incite pas à l'optimisme. La question de Kyoto a dominé la conférence et encore une fois l'UE et les USA se sont durement affrontés. Dès lors la question de l'avenir du DIE reste toujours incertaine. [...]
[...] Il ne faudrait pas que l'investissement du privé dans les questions environnementales s'accompagne de la démission des Etats. Ceux-ci ont enfin un rôle irremplaçable à jouer, des valeurs à défendre qui ne sont pas celles du privé. Dès lors il paraît judicieux de veiller à ce que le DIE ne se transforme pas en droit privé. Ce sont les plus démunis qui en paieraient le prix. L'évolution des PVD : vers quels objectifs ? Le rapport 2003 de la Banque Mondiale[8] prévoit que la population mondiale, qui compte actuellement six milliards de personnes, sera d'environ neuf milliards d'ici 2050. [...]
[...] La déclaration reprend des principes classiques du droit de l'environnement comme le principe de pollueur-payeur et le principe de participation et d'information de tous les citoyens concernés au processus de décision. La déclaration prohibe également le transfert vers d'autres états d'activités et de substances provoquant une dégradation sérieuse de l'environnement, ce qui constitue une avancée louable, compte tenu de l'acuité particulière du problème, comme nous l'avons vu précédemment. On retiendra également bien évidemment l'élaboration de l'Agenda 21 qui peut se définir comme un programme d'action destiné à appliquer les principes proclamés par la déclaration de Rio. [...]
[...] Lancée par le Président de l'association Les Amis de La Terre après les déclarations de George W.Bush relatives à l'axe du Mal en matière de terrorisme. [...]
[...] Il s'agit d'un organe subsidiaire de l'Assemblée générale des Nations Unies. Le PNUE, dont le financement devait être pris en charge par le Fonds pour l'environnement mondial (FME) avait pour objet de contribuer à la coordination des activités menées par les organismes en matière environnementale. Cet objet se découpe en trois fonctions: contribuer à l'évaluation mondiale de l'environnement (Plan Vigie), contribuer à la gestion de l'environnement et mettre en œuvre des activités de soutien (éducation, formation, information). La Déclaration de Nairobi de Février 1997 confirme le PNUE dans cette fonction "d'autorité mondiale environnementale". [...]
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