droit international, État-nation, RI Relations Internationales, caractéristiques de l'Etat, puissance publique, mondialisation, occidentalisation, notion d'État, Thomas Hobbes, action internationale, monopole de l'État, OI Organisations Intergouvernementales, traité de Westphalie
L'État continue d'être employé comme terme générique dans la littérature scientifique des Relations internationales, au sens d'un acteur monolithique. Il désigne alors le centre décisionnel à l'origine de la formulation de la politique étrangère, dont le plus haut décideur incarne l'unité. Son action est censée mettre en oeuvre de façon cohérente la poursuite d'un intérêt national donné, et ce en tant que représentant de la nation, et garant de sa souveraineté. En droit, il est caractérisé par trois éléments : l'élément sociologique (population), l'élément géographique (territoire) et l'élément formel (gouvernement). Cela revient donc à dire que si d'un point de vue juridique, l'État est caractérisé par ces trois éléments, on peut également définir l'État de manière tout à faire différente. L'État peut aussi être défini d'un point de vue sociologique. Selon Max Weber c'est un groupement politique qui revendique sur un territoire donné, habité par une population quelconque, le monopole de la violence physique et morale légitime. Cela signifie tout simplement que l'État est l'incarnation de la puissance publique, qui elle-même est logée dans une Constitution.
[...] Par ailleurs, loin d'être toujours analysé comme monolithique, l'État est aussi perçu comme un ensemble de bureaucratie plurielle (M. Halperin), qui ne sont pas toujours d'accord sur l'action internationale à accomplir ni sur la vision du monde à entretenir. Cette diversité d'État amoindrit d'autant leur puissance et leur autorité. L'État, un acteur concurrencé des RI On assiste à une perte du monopole de l'action de l'État sur la scène internationale, due à la fois à l'apparition de nouveaux acteurs et à la faillite de certains États. [...]
[...] La seconde raison tient au fait qu'en tant que sujet de droit, l'État a des droits et des devoirs sur la scène internationale qu'il anticipe d'ailleurs à civiliser. Par exemple, chaque État doit payer ses contributions aux organisations internationales dont il est membre (l'ONU et ses Institutions spécialisées), condition souvent requise pour garder son droit de vote. Néanmoins, dire de manière générique que l'État est l'acteur principal des relations internationales ne signifie pas autant que tous les États sont en mesure de poser les actions susceptibles d'altérer la distribution des ressources sur la scène internationale ni que l'État serait un acteur monolithique et toujours rationnel. [...]
[...] La fin de la guerre froide a fait renaître la question identitaire, les clivages qu'elle implique et les instrumentalisations politiques qu'elle permet. La notion de l'État est donc sans cesse aujourd'hui qualifiée. Même si l'on parle toujours d'États-nations, cette dernière expression côtoie celles d'États supranationaux, d'États effondrés (collapsed states), d'États faillis (failed states), de Léviathan boiteux ou affaiblis (lame Léviathan, en référence à l'ouvrage de Thomas Hobbes de 1648), mais aussi de micro-États, de quasi-États, d'États virtuels (dont l'influence est bien plus importante que leur assise territoriale du fait des réseaux dans lesquels ils s'insèrent) ou d'États malins (cunning states). [...]
[...] En droit, il est caractérisé par trois éléments : l'élément sociologique (population), l'élément géographique (territoire) et l'élément formel (gouvernement). Cela revient donc à dire que si d'un point de vue juridique, l'État est caractérisé par ces trois éléments, on peut également définir l'État de manière tout à faire différente. L'État peut aussi être défini d'un point de vue sociologique. Selon Max Weber c'est un groupement politique qui revendique sur un territoire donné, habité par une population quelconque, le monopole de la violence physique et morale légitime. [...]
[...] L'État, acteur originel des RI En Relations internationales, si l'État est perçu comme l'acteur principal de la politique internationale, c'est pour au moins deux raisons. La première est que détenteur du monopole de la violence physique est légitime, seul l'État peut se projeter sur un ordre international caractérisé par le désordre. Le nom de la discipline « Relations Internationales » au sens de « entre des États-nations » vient de l'idée de Raymond Aron suivant laquelle, le soldat et le diplomate, tous deux en tant qu'agents de l'État, seraient les seuls acteurs dignes de ce nom sur la scène internationale. [...]
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