DIH droit international humanitaire, enjeux, défis, impératif moral, contexte conflictuel, principe d'impartialité, principe de neutralité, action humanitaire, défi normatif, Droit des droits de l'homme, Droit des réfugiés, Droit pénal international, soft Law, défi matériel, défi perceptif, réactions d'humanité, conflit, terrorisme, normes positives, droit dur, actes de guerre, principe d'humanité
Dans la configuration actuelle du droit international, le phénomène de la guerre est encadré dans toutes ses dimensions par le droit. C'est précisément le DIH qui encadre essentiellement le phénomène de la guerre. Il s'agit d'un droit singulier en ce qu'il entend régir un phénomène interdit par le Droit international général. C'est un droit dans la guerre. C'est pour cette raison fondamentale qu'il n'est pas toujours psychologiquement accepté et on accuse le DIH d'être un corpus normatif perfide qui, au lieu de soutenir la prohibition de la guerre, s'ingénie à en organiser les conditions de licéité et de civilité.
[...] L'autre défi normatif est l'articulation des normes de droit positif, de droit « dur » avec la multitude des positions normatives relevant du droit souhaité (Lege feranda) voire du soft Law à l'instar des principes d'humanité incompressibles, des déclarations sur les exigences humanitaires minimales, toutes choses qui peuvent amollir la contrainte des normes positives au lieu de la renforcer. Le défi matériel. Le défi d'ordre matériel concerne la matière saisie par le DIH dont la volatilité est à la mesure de la diversification des réalités des conflits armés. Comment appliquer le DIH à des situations conflictuelles où, quelques fois, l'on peine à voir une autorité responsable de la conduite des combattants ? [...]
[...] Le défi perceptif. Le défi perceptif renvoie à l'acceptabilité transculturelle des règles du DIH au-delà de leur ancrage originel, occidentalocentré. L'universalité du DIH est-elle aujourd'hui une réalité ou n'est-elle qu'une affirmation pro domo faisant peu de cas des trajectoires africaine et asiatique en matière de construction des attitudes humanitaires, des réactions d'humanité dans les conflits ? Il s'agit en définitive, par le moyen du DIH, d'humaniser la guerre, de traduire au moins en normes une « éthique globale de la guerre » de manière uniforme et universelle. [...]
[...] Les enjeux et les défis du droit international humanitaire (DIH) Dans la configuration actuelle du droit international, le phénomène de la guerre est encadré dans toutes ses dimensions par le droit. C'est précisément le DIH qui encadre essentiellement le phénomène de la guerre. Il s'agit d'un droit singulier en ce qu'il entend régir un phénomène interdit par le Droit international général. C'est un droit dans la guerre. C'est pour cette raison fondamentale qu'il n'est pas toujours psychologiquement accepté et on accuse le DIH d'être un corpus normatif perfide qui, au lieu de soutenir la prohibition de la guerre, s'ingénie à en organiser les conditions de licéité et de civilité. [...]
[...] Il s'agit, par le DIH, de normativiser l'idée que cette distinction doit être faite entre combattants et civils, entre combattants actifs et combattants inoffensifs, l'enjeu essentiel étant d'éviter la commission d'actes de guerre tellement atroces qu'ils rendraient impossibles tout pardon et, donc, toute réconciliation future véritable. Le DIH entend par ailleurs relever le défi d'être un droit concret, un droit qui régule l'aide concrète à apporter aux victimes des conflits armés en prenant appui sur le principe d'humanité, c'est-à-dire, ici, « de prévenir et d'alléger en toutes circonstances les souffrances des hommes ». Les défis du DIH Le DIH est confronté aujourd'hui à trois défis : un défi d'ordre normatif, un défi d'ordre matériel et un défi de type perceptif. Le défi normatif. [...]
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