DIH droit international humanitaire, victimes de guerre, conflits armés, conventions de Genève, CICR Comité International de la Croix-Rouge, convention de La Haye, jus ad bellum, jus in bello, commission internationale humanitaire
Tout est parti d'un homme engagé dans l'humanitaire, Henry Dunant qui après une expérience de terrain sur le conflit armé a voulu placer l'humain au centre des préoccupations, car les violences en temps de guerre sont désastreuses et dévastatrices en termes de pertes en vies humaines et matérielles sans compter la situation désemparée des blessés de guerre. Henry Dunant a été fortement marqué par le conflit de Solférino ce qui lui a poussé à apporter son aide et son assistance aux victimes de guerre lors de ce conflit armé. Après cette expérience, Henry Dunant a écrit sur la situation qu'il a vécu ce qui a été une source d'inspiration pour la plupart des pays concernant la protection des blessés de guerre, des soldats malades, des prisonniers de guerre et les personnes civiles.
[...] De plus, les chefs militaires et les soldats doivent respecter scrupuleusement les exigences du droit international humanitaire. Le droit international humanitaire est véritablement un droit protecteur et l'objectif ultime de ce droit est de préserver la dignité humaine en cas de conflits armés. Qu'en est-il maintenant de la distinction entre le jus ad bellum ou jus in bello ? La différence entre le jus ad bellum et le jus in bello est très nette. Leurs champs d'application sont très différents au point qu'on peut déterminer les objectifs et les missions de chacun. [...]
[...] La puissance protectrice en droit international humanitaire et le rôle du CICR Il sera surtout question d'analyser les différentes formes de puissance protectrice puis la mission confiée au CICR A. Les différentes formes de puissance protectrice La puissance protectrice est définie comme une situation dans laquelle un État au conflit choisit un État neutre ou un autre État avec l'acceptation de l'autre État parti au conflit pour la défense de ses intérêts comme défini dans les conventions de Genève et leur protocole additionnel. [...]
[...] Les populations des pays en conflit ont besoin de nourriture et d'autres articles ou produits de subsistance justifiant ainsi l'intérêt de la puissance protectrice. Quatrièmement, la mission de puissance protectrice consiste également à assurer la neutralité et l'impartialité des actions de secours qui doivent être dirigées vers les civils. Cinquièmement, la puissance protectrice s'analyse comme le droit de protéger les intérêts et les droits des prisonniers afin de leur garantir un procès libre et transparent. Enfin, le droit reconnu aux populations de faire part de leur inquiétude et de leurs besoins à l'égard de l'État ou l'acteur investi de la fonction de puissance protectrice. [...]
[...] Le jus ad bellum est assimilé au droit international humanitaire, car il vise à déterminer l'ensemble des règles à tenir par les États en cas de conflits armés. Le rôle du jus ad bellum est d'organiser la manière de faire la guerre en invitant les États à éviter certaines pratiques contraires à la préservation et au respect des populations civiles. Par contre, le jus in bello a pour but d'interdire le recours à la force. Ce faisant, il cherche à éviter la guerre à travers des mécanismes juridiques qu'on peut retrouver dans la charte des Nations Unies. [...]
[...] C'est dans ce contexte particulier que le droit international humanitaire a été créé dans le but de mettre en place des mécanismes juridiques permettant de secourir à l'ensemble des personnes affectées par les conflits armés y compris les civils et les militaires, il s'agit là, d'une fonction de protection et de secours que s'est fixée le droit international humanitaire notamment dans le cadre de la question de puissance protectrice, c'est tout le sens de notre sujet de réflexion : Le droit international humanitaire et son rôle de puissance protectrice. Le droit international humanitaire est l'ensemble des règles visant à atténuer les effets des conflits armés et il réglemente les moyens et les équipements militaires employés en vue de protéger les personnes civiles et tous ceux qui ne prennent pas ou plus part aux conflits armés. [...]
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