Le Droit international des Droits de l'Homme, Laurence Burgorgue-Larsen, discrimination, vides normatifs, UE Union Européenne, Etats membres, systèmes internationaux, souveraineté
Le droit international de droit de l'homme (DIDH) est aujourd'hui devenu un concept qui suscite plusieurs interrogations. Le DIDH était en constitution depuis l'adoption de la déclaration universelle de droit de l'homme en 1948. Il affirme mettre en place des règles pour défendre les humains en général et les hommes, les femmes et les enfants en particulier dans le but d'éviter toute sorte de discrimination.
[...] Ensuite, cela permet à chaque organisation internationale de combler des vides normatifs qui n'arrangent qu'elle et non le DIDH. Donc, l'adhésion à une organisation internationale (régionale, continentale, etc.) est souvent motivée par ce qu'on aura à gagner en tant que membre de l'organisation et non dans le but d'affaiblir les discriminations comme nous ne cessons de l'entendre à travers des discours et conférences. Et enfin, cela engendre des engagements parallèles et contradictoires. Comment pouvons-nous parler du respect des DIDH quand il n'y a aucune rationalité réelle ? [...]
[...] L'autre raison est aussi celle de pouvoir montrer la puissance politique. En effet, une organisation comme l'Union Européenne peut élaborer ou adopter des textes sur le droit de l'homme tout simplement dans le but de faire valoir sa puissance politique à l'international (vis-à-vis d'autres organisations régionales, continentales, etc.). Donc, ce qui est déploré, c'est cette autonomie créatrice dont jouissent les organisations internationales. En effet, elles sont libres de créer et combler ce qui selon elles, constituent des vides normatifs. Le constat est que chaque État membre verra dans la majorité de cas, sa politique juridique extérieure valorisée ou avantagée. [...]
[...] Le Droit international des Droits de l'Homme existe-t-il ? - Laurence Burgorgue-Larsen (2017) Le droit international de droit de l'homme (DIDH) est aujourd'hui devenu un concept qui suscite plusieurs interrogations. Le DIDH était en constitution depuis l'adoption de la déclaration universelle de droit de l'homme en 1948. Il affirme mettre en place des règles pour défendre les humains en général et les hommes, les femmes et les enfants en particulier dans le but d'éviter toute sorte de discrimination. Désormais, pour accomplir cette mission « celle de la suppression, sinon de la réduction de la discrimination », plusieurs acteurs interviennent. [...]
[...] De tout ce qui précède, nous pouvons dire que le système regorge de plusieurs organes qui se disent vouloir éliminer toute forme de discrimination. Le droit international de droit de l'homme est censé ramener tout être humain au même piédestal. Malheureusement, les organisations internationales, composantes du système international, sont libres d'agir selon leur gré, car il y a absence d'une hiérarchie à ce niveau. Au vu des éléments analysés, le droit international de droit de l'homme n'existe pas, en tout cas de nos jours. Toutefois, le DIDH pourrait bel et bien exister à condition de supprimer l'autonomie et la souveraineté des organisations internationales. [...]
[...] C'est-à-dire que la cohérence entre les différents systèmes internationaux eux-mêmes est difficile à atteindre. Acteurs et institutions Le comble est que le système regorge plusieurs acteurs, plusieurs institutions et plusieurs cadres. Étant donné que chaque intervenant jouit de l'autonomie et de la souveraineté, il devient difficile de faire respecter quoi que ce soit ; surtout que la rationalité tant prônée n'est respectée. La logique de réflexion est la suivante : il y a existence de deux facteurs influents qui sont la souveraineté et l'autonomie des États et organisations internationales. [...]
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