De nos jours, la religion fait de plus en plus débat et prend parfois une place importante dans la sphère publique. Ainsi, elle peut devenir source de conflits, notamment parce que la religion est quelque chose de personnel que chacun interprète à sa manière suivant si la personne est croyante ou non. Mais, au-delà de la simple sphère privée individuelle, se pose la question de l'existence et de la protection des minorités religieuses (...)
[...] Nous verrons ici les principaux d'entre eux. La liberté religieuse trouve sa source dans l'Article 10 de la Déclaration des droits de l'Homme : Nul ne peut être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi Mais les minorités religieuses, considérées en tant que minorités nationales, ne sont évoquées pour la première fois, au niveau universel, que dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques[2]. Conclu à New-York par l'Assemblée générale des Nations-Unies le 16 décembre 1966, il est entré en vigueur le 23 mars 1976. [...]
[...] En Algérie, la loi prohibe les réunions publiques pour la pratique d'une autre religion que l'Islam. La Jordanie prévoit la peine de mort pour tout musulman surpris en train de vendre une terre à un Juif. Enfin, en Malaisie, il faut faire une demande auprès d'un Tribunal de la Charia pour pouvoir renoncer à l'Islam et se convertir au christianisme. De plus, si un malaisien musulman épouse une non-musulmane qu'il convertit, il est récompensé avec un appartement, une voiture, $ 2.700 et une allocation mensuelle de $270. [...]
[...] Après la chute du Mur de Berlin, l'Assemblée générale des Nations- Unies adopte dans sa résolution 47/135 du 18 décembre 1992 la Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques religieuses et linguistiques[4]. Dans son Article 1er, elle demande aux États de protéger, notamment, l'identité religieuse en instaurant des conditions propres à la promouvoir, par exemple via des mesures législatives. Toutefois, cet Article, et la déclaration dans son ensemble, n'ont aucune force contraignante sur les États signataires, même s'ils bénéficient d'une autorité morale très grande dans la mesure où [ils constituent] l'un des premiers textes contemporains à tenter de réaliser une synthèse de l'état actuel du droit international dans le domaine du droit des minorités[5] Le premier texte international contraignant est donc la Convention- cadre pour la protection des minorités nationales[6] adoptée sous l'égide du Conseil de l'Europe en 1995. [...]
[...] Michaël Amaladoss, Minorités musulmanes. Le cas de l'Inde Études 2002/3, Tome 397, p Ibid. Dieu dit : Puis Nous t'avons placé sur une voie ("sharî'a") relevant de notre ordre. Suis-la donc et ne suis pas les désirs de ceux qui ne savent pas (Coran 45/18). Réponse de Hani Ramadan à La charia incomprise une tribune d'Albert Lévy parue dans Le Monde le 13 septembre 2002. http://www.aidh.org/dial_rel/deb_char4.htm. L'ensemble des informations qui suivent sont issues du site Point de Bascule http://www.pointdebasculecanada.ca/breve/1057-monde-musulman- et-occident-discrimination-institutionnalisee-en-terre-dislam-loccident-est- un-paradis-de-tolerance.php. [...]
[...] Il a mis en place une proportionnelle ethnique et religieuse entre les dix-sept communautés qui le composent[7]. Ainsi, la loi demande à ce qu'elles soient représentées de manière proportionnelle dans chaque circonscription parlementaire. Il en va de même pour les ministères. Et, depuis 1943, le Pacte national impose une présidence de la République maronite, une présidence du Conseil des ministres sunnite et une présidence de la Chambre des députés chiite. Au risque parfois de bloquer toute évolution constitutionnelle si cette dernière venait à réduire les pouvoirs de l'un d'entre eux. [...]
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