Tout d'abord, nous pouvons voir que le thème abordé est le droit d'asile, associé ici à l'immigration simple. C'est pourquoi nous allons étudier maintenant la façon de différencier les demandeurs d'asile des migrants légaux et illégaux.
On remarque que les demandes d'asile sont très complexes à obtenir. En effet, il existe de nombreux obstacles pour avoir le statut de réfugié, et parfois les tâches administratives prennent beaucoup de temps, ce qui décourage un certain nombre de demandeurs. Par exemple, pour l'année 2005, seulement 8,2% des demandes d'asile ont été acceptées, alors qu'il y avait à la base 45 578 demandes. De plus, nous pouvons voir qu'entre 2000 et 2005, 18% des demandeurs se sont vu accorder un statut de réfugié ou une protection, ce qui est peu. Ensuite, nous pouvons voir que l'Europe n'agit pas vraiment en faveur d'une simplification des demandes. Certes, les pays membres de l'Union essayent de trouver des solutions, mais ils sont trop portés sur des considérations politiques pour voir l'intérêt commun de ce projet. Le problème étant qu'en matière d'asile, tous les pays ne sont pas en harmonie et ne possèdent pas les mêmes législations.
[...] De plus, elles leur permettraient de se voir différencier des migrants et d'être donc plus vite acceptés sur le territoire. Ensuite, en facilitant l'entrée légale, il sera plus simple de contrôler les différentes arrivées et limitera les entrées clandestines. Enfin, au lieu d'utiliser les réfugiés pour les travaux d'hôtellerie, d'hôpitaux ou de bâtiments, ils pourraient, avec une existence légale dans le pays, obtenir un statut de travailleur qui nous permettrait de pouvoir profiter de ses compétences sans que la personne réfugiée ne soit exploitée. [...]
[...] D'où la nécessité de différencier immigration illégale de demande d'asile. Pour terminer, nous pouvons étudier les éventuelles solutions afin de bloquer l'immigration illégale tout en permettant aux demandeurs d'asile d'accéder à un pays sûr. En effet, pour la première immigration (qui est illégale), il serait bon de prendre le contrôle des trafiquants et des passeurs qui amènent des migrants dans des conditions de voyages très dangereuses, même parfois mortelles. De plus, nous pourrions faire en sorte que les réfugiés et les immigrants puissent accéder au pays de façon légale, simplifiée et plus rapide, ce qui limiterait les arrivées clandestines. [...]
[...] Le droit d'asile et l'immigration Tout d'abord, nous pouvons voir que le thème abordé est le droit d'asile, associé ici à l'immigration simple. C'est pourquoi nous allons étudier maintenant la façon de différencier les demandeurs d'asile des migrants légaux et illégaux. En effet, nous montrerons en première partie que le droit d'asile est une demande complexe, et que l'Europe pourrait faire bien mieux en la matière. Ensuite, nous étudierons les causes qui font du droit d'asile français un parcours du combattant pour les demandeurs. [...]
[...] Quels problèmes occasionne leur confusion? Ce qui différencie le droit d'asile de la politique de flux migratoire est le fait que le droit d'asile soit demandé pour des réfugiés en danger dans leur pays d'origine. Au contraire, le flux migratoire concerne les migrants arrivés illégalement sur le territoire. Le problème quand on mélange les deux migrations est que quand le gouvernement désire bloquer les arrivées illégales, il bloque en même temps l'arrivée de réfugiés politiques et ne fait parfois pas la différence entre ceux qui sont vraiment en danger et qui demandent de l'aide, et ceux qui viennent pour trouver une meilleure situation économique ou une vie plus intéressante. [...]
[...] Cela pourrait par exemple autoriser et faciliter la gestion de l'immigration illégale. C'est donc les nouvelles règles gouvernementales qui provoquent une chute des demandes d'asile. En effet, en cherchant à bloquer l'arrivée de migrants illégaux sur le territoire, le gouvernement bloque également l'arrivée des demandeurs d'asile, qui eux, ne viennent pas seulement chercher une vie meilleure, mais également une protection car ils sont en danger dans leur pays. Or, même si les demandeurs sont entendus en entretien, ils devront prouver que leur pays n'est pas sur, mais comme leur point de vue concernant la toute relative sûreté n'est pas le même que celui de l'OFPRA, le dialogue s'annonce difficile. [...]
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