Le produit annuel brut des activités criminelles identifiées serait estimé à 1000 milliards de dollars soit près de 20% du commerce mondial. En admettant que les charges représentent environ 50% de ce chiffres d'affaires (fournisseurs, production, corruption, dépenses d'investissement, frais de gestion,…) on obtient un profit annuel de l'ordre de 500 milliards de dollars à se partager parmi les organisations criminelle. On peut comprendre dès lors les enjeux que la criminalité internationale représente. L'ampleur du phénomène nécessite l'implication d'agents économiques et le rôle des banques des pays développés ne fait aucun doute. Ainsi dès lors on peut voir que la frontière entre licite et illicite n'est pas aussi clairement définie que ce que l'on pourrait croire, il existe des zones d'ombres dans l'économie licite qui permettent à l'économie illicite de se frayer un chemin.
[...] III- Y a-t-il des moyens d'action contre la criminalité internationale ? Afin de lutter contre cette criminalité internationale, des organismes spécialisés ont été créés, des conventions internationales signées et ratifiées sur la répression de la corruption dans les marchés internationaux, la coopération policière et l'entraide judiciaire, colloques et études, commissions d'enquête et rapports se sont multipliés. Pourtant, toutes ses mesures n'ont même pas ébranlé le système de la criminalité financière. Il est en passe de remporter, à l'usure, le combat que les meilleurs s'acharnent à mener contre lui, à l'image de la lassitude qui gagne des juges et policiers les plus tenaces d'Italie dont le cri d'alarme dans le cadre de l'opération mains propres est resté sans réponse. [...]
[...] Les réseaux utilisés par les terroristes ne sont pas des réseaux qui leur sont propres ; ils profitent des facilités de la finance internationale offertes aux particuliers et aux sociétés. Il est pourtant très difficile de mettre la main sur l'argent du terrorisme, à la suite des événements du 11 septembre 2001, les recherches ont été plus poussées et pourtant les origines restent flouent. Ceci est dû au fait que les organismes terroristes profitent largement de la situation des paradis fiscaux (sociétés et clients fictifs etc.) ce qui rend leurs fonds très difficiles à trouver. [...]
[...] Cependant, on peut trouver quelques traits communs : Un taux d'imposition réduit, voire nul sur les revenus de sources étrangères, Le secret commercial et bancaire Un minimum de stabilité politique et économique Un double système de contrôle des changes permettant de distinguer les devises étrangères de la monnaie nationale Une infrastructure développée, des moyens de communication modernes Les paradis fiscaux attirent tout d'abord les entreprises et les grandes fortunes désireuses d'échapper à l'impôt, mais elles abritent également de l'argent issu du commerce illicite. Leur développement s'est accéléré grâce à la libéralisation des capitaux et la déréglementation des activités financières amorcées il y a une trentaine d'années. En effet, l'absence de contrôle sur les mouvements de capitaux a fait exploser le nombre de paradis fiscaux. À quoi sert un paradis fiscal ? [...]
[...] Annexes Annexe 1 : Les étapes du blanchiment d'argent Sources : ATTAC Annexe 2 : La criminalité internationale Sources : Le Monde Diplomatique Bibliographie Le monde diplomatique, http://www.monde-diplomatique.fr : En particulier : les articles de Christian de BRIE intitulés : Descente aux enfers des paradis États, mafias et transnationales comme larron en foire L'insaisissable argent d'Al-Quaida de John K. [...]
[...] Le terrorisme : sans doute le type de criminalité internationale auquel on pense en premier. Contrairement aux autres activités, elle n'apporte pas d'argent, mais en requiert. Ainsi, nous nous intéresserons plus tard au financement du terrorisme. II- La criminalité financière La criminalité financière est d'abord un marché, prospère et structuré, où se rencontrent offre et demande. Les grandes organisations criminelles ne peuvent assurer le blanchiment et le recyclage des profits tirés de leurs activités qu'avec la complicité des milieux d'affaires et le laisser-faire du pouvoir politique. [...]
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