droit, ONU, Cour pénale internationale (CPI), pays africains, Union africaine, États africains, Hissène Habré, néocolonialisme judiciaire
La Seconde Guerre mondiale a montré aux yeux du monde comment l'homme pouvait dépasser les limites de l'imaginable dans sa cruauté. Les abominations commises par l'homme lors de ce conflit mondial ont montré le côté le plus sombre de l'être humain. On dira à ce propos que "si quelque chose semble avoir rabaissé l'homme au-dessous de la bête, c'est sans doute cette guerre. Les lions et les tigres ne combattent que pour satisfaire leur faim ; l'homme est le seul animal qui de gaieté de coeur et sans cause vole à la destruction de ses semblables et se félicite d'en avoir exterminé". C'est ainsi que le monde - pour ne pas dire les vainqueurs - s'est levé dans un mouvement d'ensemble pour dire "plus jamais" à ces atrocités. Seront alors mis en place les tribunaux de Nuremberg et de Tokyo pour juger les auteurs et criminels de cette guerre. Car, d'après Benjamin Ferencz, ancien procureur du tribunal de Nuremberg "il ne peut y avoir de paix sans justice, ni de justice sans loi, ni de loi digne de ce nom sans un tribunal chargé de décider sur ce qui est juste et légal dans les circonstances données". C'est pour la première fois de l'histoire, suite à l'échec de juger Guillaume II après la Première Guerre mondiale que des crimes vont être jugés devant un tribunal international.
[...] Par son fonctionnement, elle est une extension des juridictions pénales, nationales. Elle a donc une compétence complémentaire qui ne lui permet d'intervenir que lorsque le système juridique national refuse ou manque à ses obligations aussi quand le système juridique s'est effondré. IIII- Les querelles avec les pays africains Mais cette Cour qui nourrissait l'espoir d'un monde meilleur en mettant fin à l'impunité des criminels de masse se voit depuis l'inculpation du président soudanais puis celle du président kenyan, être boudée par les pays africains. [...]
[...] La Cour pénale internationale (CPI) et les pays africains Des origines de la CPI La Seconde Guerre mondiale a montré aux yeux du monde comment l'homme pouvait dépasser les limites de l'imaginable dans sa cruauté. Les abominations commises par l'homme lors de ce conflit mondial ont montré le côté le plus sombre de l'être humain. On dira à ce propos que quelque chose semble avoir rabaissé l'homme au-dessous de la bête, c'est sans doute cette guerre. Les lions et les tigres ne combattent que pour satisfaire leur l'homme est le seul animal qui de gaieté de cœur et sans cause vole à la destruction de ses semblables et se félicite d'en avoir exterminé ». [...]
[...] Enfin, la séparation est argumentée par la longueur des procédures et l'absence de délai de détention préventive. B - Les arguments en défaveur du retrait des États africains de la CPI D'autre part, la séparation sonnée des États africains d'avec la CPI est loin de faire unanimité. Parce que, l'argument selon lequel la Cour ne juge que les Africains ne se justifie aucunement. Parce que, les pays africains eux-mêmes ont été les premiers à déférer devant la CPI leurs citoyens. [...]
[...] Et cette nécessité de justice, cette nécessité de réprimer ces crimes prévaut sur toute sorte de considération, elle est un puissant dissolvent des actes barbares des hommes et un véritable instrument de dissuasion. C - Arguments en faveur d'une réforme de la Cour Au regard de toute cette controverse autour de la Cour Pénal International, il convient donc de relever que la sortie de la Cour est un processus que chaque État doit aborder individuellement. Aussi, cette Cour mériterait peut-être des ajustements. [...]
[...] Enfin, comme le soutient Dominique PERBEN ancien garde des Sceaux français, une Cour régionale par créée par l'Union africaine pourrait venir en complément à la CPI. Celle-ci s'articulera avec la CPI en répartissant les compétences. L'Afrique à travers le procès d'Hissène Habré a prouvé qu'elle pouvait juger valablement les auteurs de ces crimes. Il serait aussi favorable si dans le cadre de sa compétence matérielle la Cour prenait en compte le terrorisme qui constitue aujourd'hui un fléau pour la planète entière. [...]
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