La CEDEF constitue l'instrument juridique fondamental le plus complet pour lutter contre la discrimination des femmes dans le monde. On la considère aujourd'hui comme une véritable charte des droits de la femme.
La Convention a marqué l'aboutissement de plus de 30 années de travail de la Commission de la condition de la femme, organe fondé en 1946 par les Nations Unies pour examiner la situation des femmes et promouvoir leurs droits.
La Convention sur 1'é1imination de toutes les formes de discrimination à 1'égard des femmes a été adoptée le 18 décembre 1979 par l'Assemblée générale des Nations Unies. Elle est entrée en vigueur le 3 septembre 1981 après avoir été ratifiée par 20 pays. Fondée sur 30 articles de fond, elle définit les droits des femmes mais aussi les orientations à suivre dans les domaines politique, économique et social, culturel ou civil pour éliminer les discriminations à l'encontre des femmes.
[...] Les travaux de cette commission portent sur la situation générale des femmes. Il est l'organe principal de la convention. Il tient deux sessions par an. Les 23 experts du Comité, qui y siègent à titre personnel, ont pour tâche de surveiller l'application de la Convention. Ils sont proposés par leur gouvernement et élus par les Etats parties sur des critères "d'une haute autorité morale et éminemment compétents dans le domaine auquel s'applique la Convention", dans le respect d'une répartition géographique équitable. [...]
[...] La Convention sur 1'é1imination de toutes les formes de discrimination à 1'égard des femmes a été adoptée le 18 décembre 1979 par l'Assemblée générale des Nations Unies. Elle est entrée en vigueur le 3 septembre 1981 après avoir été ratifiée par 20 pays. Fondée sur 30 articles de fond, elle définit les droits des femmes mais aussi les orientations à suivre dans les domaines politique, économique et social, culturel ou civil pour éliminer les discriminations à l'encontre des femmes. Cette convention repose sur deux constats 1. [...]
[...] Le préambule donne le ton en déclarant que "Le rôle de la femme dans la procréation ne doit pas être une cause de discrimination". Ainsi, à l'article il est recommandé "De faire bien comprendre que la maternité est une fonction sociale" Et de faire reconnaître la responsabilité commune de l'homme et de la femme dans le soin d'é1ever leurs enfants. En conséquence, la protection de la maternité et les soins donnés aux enfants sont considérés comme des droits essentiels et pris en compte dans tous les domaines abordés par la Convention, qu'il s'agisse d'emploi, de droit de la famille, de soins médicaux ou d'éducation. [...]
[...] C' est dans ce cadre que la Convention accorde un rôle important à l' état qui doit intervenir dans les différentes sphères, aussi bien économiques, politiques que culturelles pour rétablir une inégalité de fait. Plus qu'une énonciation des droits de la femme, la CEDEF constitue un véritable plan d'action visant à promouvoir une initiative nationale des Etats parties. Elle est à caractère contraignant (par définition) pour les Etats qui la ratifient, en ce cas ces Etats sont obligés d'inscrire l'égalité des droits entre les Femmes et les Hommes dans leurs institutions. [...]
[...] Selon le premier article de la convention, la notion de discrimination est très large. La convention entend ainsi par discrimination Toutes distinction, exclusion ou restriction fondées sur le sexe dans les domaines politique, économique, social, culturel et civil ou dans tout autre domaine. Les objectifs de la Convention La Convention expose en détail les droits civiques et le statut juridique des femmes mais porte aussi - et c'est cela qui la différencie en particulier des autres traités sur les droits de l'homme - sur la procréation ainsi que sur les incidences des facteurs culturels sur les relations entre les hommes et les femmes. [...]
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