Tous les experts s'accordent à dire que la situation que nous connaissons actuellement est alarmante. Au programme : accélération du phénomène de fonte des glaces, montée du niveau des océans, de même que leur réchauffement et leur acidification, intensification des précipitations, multiplication des catastrophes naturelles (cyclones, typhons, vagues de chaleur, inondations) et enfin la raréfaction de l'eau potable.
Au cœur de ces préoccupations environnementales, on trouve les zones polaires, à savoir l'Antarctique (zone polaire Sud), et l'Arctique (zone polaire Nord). L'intérêt pour ces régions polaires est né aux XVIIIe et XIXe siècles, avec les débuts de la chasse à la baleine (espèce aujourd'hui protégée), et n'a cessé de croître depuis.
Ces zones, très fragiles, sont les premières touchées par les changements climatiques et dès lors, au vu des enjeux scientifiques, économiques et stratégiques qu'elles représentent, les Etats se sont trouvés dans l'obligation de leur attribuer un régime juridique sui generis, protecteur, qui, tout en permettant leur exploitation, les place au rang de patrimoine commun de l'humanité.
[...] Mais Mr MOLLER n'en voit pas l'intérêt. En effet, selon lui, la coopération internationale entre les Huit est déjà fondée sur des dispositifs conventionnels, notamment la Convention des Nations Unies sur le droit de la Mer et la Convention de Montego Bay (puisque l'océan Arctique est considéré comme une mer semi-fermée). Le Conseil de l'Arctique n'a donc pas besoin d'assise juridique supplémentaire. Il a également été question, il y a peu de temps, de créer une politique commune d'urgence aux Huit. [...]
[...] En 1977, la Conférence circumpolaire des Inuits a commencé à mettre en place des politiques de protection de l'environnement arctique. Par la suite, lors de la Convention Nordique sur l'environnement (Stockholm 19 février 1979), les Etats se sont engagés à faire en sorte que leurs activités ne causent pas de dommages à l'environnement arctique. C'est le début d'une coopération. En 1979, à l'initiative de la Finlande, une réunion est tenue à Rovaniemi (en Finlande), pour discuter de mesures concertées visant à protéger l'Arctique. [...]
[...] Tous les experts s'accordent à dire que la situation que nous connaissons actuellement est alarmante. Au programme : accélération du phénomène de fonte des glaces, montée du niveau des océans, de même que leur réchauffement et leur acidification, intensification des précipitations, multiplication des catastrophes naturelles (cyclones, typhons, vagues de chaleur, inondations) et enfin la raréfaction de l'eau potable. Si la protection de l'environnement n'a pas toujours été un enjeu mondial, elle l'est devenue à l'heure actuelle par la force des choses. [...]
[...] Une réponse en deux temps semble s'imposer. D'une part, il faut étudier toute la partie théorique, formelle de cette organisation, à savoir les circonstances géopolitiques de sa création, son mode de fonctionnement, ses diverses composantes et son champ d'action D'autre part, il faut également envisager toute la partie pratique du Conseil, à savoir le travail actuel mené, leur politique actuelle, et enfin s'interroger sur l'efficacité de l'organisation au niveau mondial (II). I. La mise en place du Conseil de l'Arctique et son fonctionnement théorique Il est important de retracer les évènements historiques qui ont engendré la création du Conseil de l'arctique ainsi que d'expliquer son organisation et les objectifs qu'il défend Genèse du Conseil de l'Arctique Les Etats circumpolaires ont pris très tôt conscience de la nécessité de protéger l'Arctique. [...]
[...] Selon les scientifiques, plusieurs facteurs expliquent cette fragilité : un ensoleillement faible, une couverture de glace qui empêche la pénétration du rayonnement, des températures moyennes très faibles voire extrêmes, une productivité biologique faible, une dégradation rapide de l'écosystème Des mesures immédiates sont donc nécessaires, ou la dégradation peut devenir irréversible. Le Conseil de l'Arctique gère une zone délimitée. Or, la pollution de cette zone n'est pas enfermée à l'intérieur de cette frontière, mais elle est portée par les courants marins, les processus atmosphériques (les vents) et plusieurs rivières. L'action du Conseil doit donc être plus étendue, et impliquer plus d'Etats que ceux riverains à l'océan Arctique. [...]
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