Les régions polaires constituent en effet des fenêtres ouvertes sur l'histoire de notre planète. Elles fournissent aux scientifiques de précieuses informations concernant la composition de l'atmosphère de la Terre dans le passé, et leur permettent de surveiller l'évolution de problèmes environnementaux majeurs tels que le changement du climat ou la détérioration de la couche d'ozone. L'Arctique est très vulnérable à la pollution et sa population humaine et sa culture sont en grande partie directement tributaires de la salubrité des écosystèmes de la région. Un ensoleillement faible, une couverture de glace qui empêche la pénétration du rayonnement, des températures très basses, une diversité des espèces et productivité biologique faibles, tous ces facteurs contribuent à la fragilité de l'écosystème arctique et à sa dégradation rapide. Cette vulnérabilité de l'Arctique en regard de la pollution nécessite la prise de mesures immédiate, sinon la dégradation peut devenir irréversible.
Environ 4 millions de personnes de 8 pays différents, de 30 ethnies et parlant plus d'une douzaines de langues vivent dans les contrées arctiques. Les pays arctiques, le Canada, le Danemark (avec le Groenland), la Finlande, la Norvège, la Suède, la Russie, les États-Unis et l'Islande se sont organisés en Conseil de l'Arctique afin de coordonner leurs actions dans cet environnement particulier et difficile. Cette volonté de coopérer de la part des pays arctiques est toutefois assez récente. Ce n'est en effet que vers la fin des années 1980 qu'ils manifestent pour la première fois le désir de travailler ensemble sur les défis propres à cette grande région. Les premiers temps, ils ne coopèrent que sur le plan environnemental. Au fil des ans par contre, les rapports évoluent pour finalement aboutir, en 1996 à la déclaration d'Ottawa et à la formation du Conseil. Ce conseil est un forum intergouvernemental et consiste en un large programme qui inclut tous les aspects du développement durable. Aujourd'hui il n'est est donc plus uniquement questions des problèmes environnementaux mais également des aspects sociaux et économiques de cette grande région
[...] Les peuples de l'Arctique ont des aspirations ancrées dans la réalité. Les problèmes auxquels ils sont confrontés sont aussi féroces que le vent du nord, aussi immenses que le ciel. Au printemps dernier, j'ai pu tenir une promesse que j'avais faite aux habitants de l'Arctique: le message qu'ils m'avaient remis dans un gymnase d'Inuvik, je l'ai livré à New York, à la Commission du développement durable des Nations Unies. Les habitants du delta du Mackenzie au Canada m'avaient rapporté que chaque année, des contaminants provenant des usines d'Asie, d'Europe et de l'Amérique, poussés par le vent, viennent empoisonner la chaîne alimentaire. [...]
[...] Ses travaux sont importants pour déterminer les risques de pollution et leur incidence sur les écosystèmes arctiques. Ensuite les objectifs du groupe du travail sur la conservation de la flore et de la faune arctique (CFFA) sont d'améliorer la conservation des espèces, des habitants, et des écosystèmes. Pour illustrer le fruit des travaux au sein des groupes, on peut citer la collaboration entre le groupe PSEA et le CFFA, et avec la contribution du Comité international pour les sciences arctiques, qui ont participé au comité directeur de l'Evaluation de l'impact du changement climatique dans l'Arctique (EICCA).Ces groupes ont distillé et synthétisé l'information scientifique disponible, les connaissances traditionnelles et les perceptions autochtones afin de mieux comprendre dans quelle mesure le climat et le rayonnement ultraviolet ont changé et devraient changer dans l'Arctique, et quelles conséquences ces changements pourraient avoir pour l'Arctique et le monde. [...]
[...] Puis l'apparition d'institutions à partir de 1950 va coïncider avec un sentiment d'implication des citoyens par rapport aux dégradations de la nature. Cette ère essentielle en droit international, le populisme, va occuper les années 1950 à 1970. Cette période marquera véritablement la genèse d'un DIE. Le DIE a donc véritablement connu une émergence concrète à partir de la seconde moitié du XXème siècle. La formation de ce droit est surtout née d'une demande en environnement relative à la protection de certains milieux ou à la lutte contre des pollutions spécifiques. [...]
[...] L'intérêt militaire s'est fait surpassé par l'intérêt économique. La rigueur des conditions climatiques des régions polaires et leur haute valeur scientifique en ont fait un remarquable laboratoire pour la coopération internationale dans de nombreux domaines, allant du désarmement à la protection de l'environnement. Le système antarctique peut être considéré comme un modèle pour la gestion internationale des ressources naturelles. Sa structure bicéphale, comprenant d'une part une branche très active, composée de scientifiques plus ou moins indépendants des pressions étatiques, et d'autre part une branche intergouvernementale, ayant pour mission de contrôler la mise en œuvre du système, s'est avérée des plus efficaces. [...]
[...] En conclusion, permettez-moi d'émettre le souhait que, grâce au Conseil de l'Arctique, la planète sera aussi fière de la force et de la salubrité du Nord, que les Canadiens et les Canadiennes sont fiers de la force et de la liberté de leur pays. C'est un honneur pour moi que d'être à vos côtés dans ce projet noble et de grande valeur. Annexe 3 : Fin de la Conférence de Buenos Aires sur le changement climatique. Article de Christophe Magdelaine sur http://www.notre-planete.info/. Bibliographie Ouvrages: PHARAND.D,” Les problèmes de droit international dans l'arctique”, Etudes Internationales, mars 1989. KOIVUROVA. T Environmental impact assessment in the Arctic Great Britain, MPG Books Ltd, Bodmin, Cornwall FLAVIN C., "L'état de la planète", éditions Paris Economica p. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture