Article 3 de la Charte de l'Union Africaine, organisation de l'Unité Africaine, communautaire, individualisme occidental, libéralisation, secteur économique, sous-communautés, coopération internationale, maladies tropicales, objectif économique, indépendance de la Namibie, Nelson Mandela, sommet de Durban, la communauté économique africaine, traité d'Abuja, idéologie panafricaniste minimaliste, États-Unis d'Amérique, djihadistes, Boko Haram, Lybie
Les dispositions de l'article 3 de la Charte de l'Union Africaine sur les objectifs de cette dernière montrent clairement le souci des Africains de conserver la culture "communautaire", contraire à l'individualisme occidental. Elle voudrait à travers la création de ce sous-système africain, créer une grande unité de sorte à pouvoir défendre l'intégrité de tous les territoires dont les États sont membres de l'organisation internationale c'est-à-dire pouvoir s'entraider lors des menaces ou des conflits armés afin de maintenir la paix et la sécurité des populations africaines.
[...] Telles sont les conséquences de l'ingérence constante des autres organisations comme l'UE dans les affaires internes de l'UA, et même de grandes puissances qui contribuent à hauteur de 70% pour son fonctionnement. Les pays d'Afrique sont réputés, en général, pour leur corruption et leur mauvaise gouvernance. L'UA créée par ces derniers n'en fait pas mieux. C'est ce qui explique même la démission du Ghanéen Daniel BATILDAM qui était membre du CCUAC, l'organe chargé du suivi de la mise en œuvre de la convention de l'UA sur la prévention et la lutte contre la corruption. [...]
[...] Une charte Africaine des droits de l'Homme et des peuples sera adoptée en 1981 au sommet de Nairobi. Pour permettre le développement économique des États, elle met en place un système d'intégration des économies en créant des regroupements régionaux et promeut l'autosuffisance alimentaire par la production. Toujours dans la même optique, elle va créer à travers le traité d'Abuja la communauté économique africaine qui devait mettre en place un marché commun africain, un parlement, un fonds monétaire africain et une banque centrale, chose qui n'a pas été réalisée jusqu'alors. [...]
[...] On le rappelle, l'Union Africaine a été créée de suite des limites rencontrées par l'Organisation de l'Unité Africaine entre autres : En externe : l'ingérence des anciennes métropoles dans les affaires internes des ex-colonies. L'UE voyait une menace dans l'intégration de tous les États africains en un seul Grand Etat. Notamment pour son développement politique et économique qui défend en quelque sorte des ressources africaines. En interne : D'une part l'idéologie panafricaniste minimaliste qui voulait uniquement la création d'un sous-système qui réunissait tous les Etats mais en les gardant dans les limites de leur frontière avec leur souveraineté et indépendance totale. [...]
[...] Au cours de cette conférence, une charte sera définie avec les objectifs, les principes et les institutions de l'Organisation. Ses objectifs principaux, comme énumérés à l'article 3 de sa constitution, étaient avant tout la décolonisation de tous les territoires, mission qu'elle réussira à atteindre en 1990 avec l'indépendance de la Namibie, l'instauration d'un mécanisme de solidarité entre tous les États Africains afin de créer une coopération économique et politique susceptible d'impulser le développement. Elle luttait également contre les discriminations raciales et l'apartheid qu'elle réussira d'ailleurs à éliminer grâce à la libération de Nelson Mandela. [...]
[...] Et pourtant, ce sont les entreprises qui créent l'emploi et qui permettent de baisser le taux de chômage. Les mésententes et désaccords en interne continuent de creuser le fossé et affaiblir la puissance de cette grande organisation panafricaine devait avoir sur les États. Loin de remettre en question les souverainetés respectives des États, ses décisions devaient tout de même avoir un effet de loi afin que son autorité soit affirmée. Et pourtant en 2011, l'UA refuser d'intervenir en Lybie, mais quelques pays membres du conseil de sécurité votaient oui en faveur de l'intervention de l'ONU. [...]
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