ONU Organisation des Nations Unies, liberté, propriété, Droit, droit positif, droits individuels, CEDH Cour Européenne des Droits de l'Homme, recherche du bonheur, DUDH Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, champ d'application des droits de l'homme, portée des droits de l'homme, article 30 de la DUDH Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, Déclaration d'indépendance des États-Unis de 1776, Charte internationale des droits de l'homme, obligation internationale, droit international coutumier
"La question des droits de l'homme dans son ensemble se caractérise par une évolution par laquelle des principes exprimés au début, en termes très généraux, reçoivent progressivement une expression concrète et plus précise."
Au préalable, deux conceptions différentes permettaient de régir l'existence de droits dont bénéficiait chaque individu. D'une part, l'Homme, selon John Locke, se trouvant à l'état de nature, est titulaire de divers droits individuels - tels que la liberté et la propriété qui se trouvent en tête de liste. D'autre part, pour les auteurs du droit positif, les droits de l'homme se présentent comme des règles mises en oeuvre et établies par les hommes eux-mêmes.
En effet, le caractère universel des droits de l'homme trouve ses racines au XVIIIe siècle avec la Déclaration d'indépendance des États-Unis de 1776. Cette dernière proclame que "tous les hommes sont nés égaux" et qu' "ils sont doués par leur Créateur de certains droits inaliénables" tel que "la vie, la liberté et la recherche du bonheur".
Au fil des années, la communauté internationale se penche vers une vision commune d'une coexistence et d'une coopération pacifique entre les peuples en vue de repousser la violence, la brutalité et la haine. Ainsi, la volonté d'universalisme se manifeste de manière indéniable à travers la multiplication des instruments conventionnels et déclaratoires qui portent sur les diverses catégories des droits de l'homme.
[...] En effet, le caractère universel des droits de l'homme trouve ses racines au XVIIIème siècle avec la Déclaration d'indépendance des États-Unis de 1776. Cette dernière proclame que « tous les hommes sont nés égaux » et qu' « ils sont doués par leur Créateur de certains droits inaliénables » tels que « la vie, la liberté et la recherche du bonheur ». Au fil des années, la communauté internationale se penche vers une vision commune d'une coexistence et d'une coopération pacifique entre les peuples en vue de repousser la violence, la brutalité et la haine. [...]
[...] Le caractère universel des droits de l'homme est-il effectif ? « La question des droits de l'homme dans son ensemble se caractérise par une évolution par laquelle des principes exprimés au début, en termes très généraux, reçoivent progressivement une expression concrète et plus précise. » Au préalable, deux conceptions différentes permettaient de régir l'existence de droits dont bénéficiait chaque individu. D'une part, l'Homme, selon John Locke, se trouvant à l'état de nature, est titulaire de divers droits individuels - tel que la liberté et la propriété qui se trouvent en tête de liste. [...]
[...] Dans quelle mesure le caractère universel de ces droits connaît - il une application effective ? Afin d'englober la totalité des notions qui animent ce sujet, il convient, dans un premier temps, d'étudier la reconnaissance effective du principe d'universalité des droits de l'homme ainsi que les conséquences qui en découlent Ensuite, dans un second temps, il serait intéressant de caractériser une sorte de relativité de cette mise en œuvre universelle (II). L'universalité des droits de l'homme : un principe inhérent généralement appliqué D'un point de vue assez théorique, les droits de l'homme doivent nécessairement être reconnus indépendamment, à toute personne, abstraction faite de toute discrimination ; et cela en raison du caractère fondamental du principe d'universalité Toutefois, il convient de préciser l'étendue du domaine de ce principe ainsi que les conséquences qui en découlent La consécration du caractère universel des droits de l'homme « La reconnaissance de la dignité inhérente [est prévue] à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables. [...]
[...] En ce sens, une insuffisance de ratification est retrouvée pour certaines conventions entrainant un déséquilibre au niveau du taux de ratification par les États qui sera plus élevé pour certains traités ; cette insuffisance ou encore les retards retrouvés dans ces ratifications portent atteinte à l'efficacité des traités en question. Aussi, les réserves émises par certains États durant la ratification de conventions auxquelles ils ne souhaitent pas se conformer de manière absolue remettent en cause le caractère universel des droits de l'homme. Pour finir, la diversité culturelle de chaque État rend difficile l'universalisation des droits de l'homme. [...]
[...] En effet, certains obstacles viennent s'opposer à l'exercice effectif des droits de l'homme Mais, contrairement à l'idée que souligne la critique de ce relativisme, l'universalité des droits de l'homme est loin de correspondre à un impérialisme culturel ; il convient alors de s'attarder sur la conciliation nécessaire entre « singularité et similitudes » Les obstacles placés à l'encontre de l'effectivité de l'universalisation des droits de l'homme Malgré les efforts multiples retrouvés au sujet de la protection et de la promotion des droits de l'homme au niveau supranational, des contestations politiques et juridiques ainsi qu'un relativisme culturel persistent et contestent l'effectivité du caractère universel de ces droits. Lors de la mise en œuvre effective des droits de l'homme, de nombreuses entraves semblent apparaître. D'une part, les pays en voie de développement, ou encore, ceux qui se trouvent en sous-développement économique ne bénéficient pas de moyens suffisants afin de mettre en œuvre les obligations découlant des conventions internationales ; garantie non assurée des droits de l'homme (exemple donné par la Lybie sous Kadhafi et le Rwanda). [...]
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