Chaque être humain a droit à une nationalité. De plus, nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité ou se voir refuser le droit d'en changer.
Ces droits, pourtant énoncés dans l'article 15 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, ne sont toujours pas respectés dans un certain nombre de pays, y compris des pays européens. Les victimes sont apatrides. Ce sont des hommes et des femmes privés des droits de citoyens et dans l'incapacité de faire valoir auprès d'un Etat leur droit à obtenir des papiers ou d'accéder à l'éducation.
Deux conventions régissent le sort des apatrides :
- La Convention relative au statut des apatrides, adoptée le 28 septembre 1954 par une conférence de plénipotentiaires réunie en application des dispositions de la résolution 526 A (XVII) du Conseil économique et social en date du 26 avril 1954, entrée en vigueur le 6 juin 1960 ;
- La Convention sur la réduction des cas d'apatridie, adoptée le 30 août 1961 par une conférence de plénipotentiaires réunie en 1959 et à nouveau en 1961 en application de la résolution 896 (IX) de l'Assemblée générale en date du 4 décembre 1954, et entrée en vigueur le 13 décembre 1975.
[...] Mais les apatrides ne peuvent en bénéficier. Les apatrides se retrouvent exclus de toute vie sociale . Pourtant, des normes internationales ont été adoptées pour protéger le droit des apatrides à la nationalité et leur droit à être bien traités. L'ONU a d'ailleurs adopté une convention relative au statut des apatrides en 1954 et une convention sur la réduction des cas d'apatridie en 1961. Les dispositions de la première donnent aux apatrides l'accès aux droits fondamentaux dans les pays hôtes, qui sont par ailleurs encouragés à faciliter l'intégration et la naturalisation de ces personnes. [...]
[...] L'harmonisation des législations nationales et internationales en la matière est un bon moyen de réduire les cas d'apatridie. Malgré tout ce qui est mis en œuvre pour réduire les cas d'apatridie, le nombre d'apatrides est très important dans le monde entier. En outre, beaucoup d'apatrides ne sont pas recensés, il se peut qu'il existe plus d'apatrides qu'on ne le pense. Les moyens utilisés pour réduire les cas d'apatrides ne doivent pas cesser. Afin de respecter les droits fondamentaux de chaque individu dans le monde, la nationalité doit être reconnue pour chacun. Mais, l'apatridie reste un frein capital. [...]
[...] Les victimes sont apatrides. Ce sont des hommes et des femmes privés des droits de citoyens et dans l'incapacité de faire valoir auprès d'un Etat leur droit à obtenir des papiers ou d'accéder à l'éducation. Deux conventions régissent le sort des apatrides : - La Convention relative au statut des apatrides, adoptée le 28 septembre 1954 par une conférence de plénipotentiaires réunie en application des dispositions de la résolution 526 A (XVII) du Conseil économique et social en date du 26 avril 1954, entrée en vigueur le 6 juin 1960 ; - La Convention sur la réduction des cas d'apatridie, adoptée le 30 août 1961 par une conférence de plénipotentiaires réunie en 1959 et à nouveau en 1961 en application de la résolution 896 de l'Assemblée générale en date du 4 décembre 1954, et entrée en vigueur le 13 décembre 1975. [...]
[...] La protection des réfugiés et des apatrides constitue l'une des missions essentielles de l'OFPRA (office français de protection des réfugiées et apatrides), définie à l'article L 721-2-3 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile. Les droits des apatrides Lorsqu'on est apatride on ne peut acquérir de citoyenneté. Sans la citoyenneté, on se retrouve face à de nombreuses portes fermées En effet, on ne peut pas s'inscrire sur les listes électorales du pays de résidence. [...]
[...] Il se définit toutefois comme citoyen européen Albert Einstein né le14 mars 1879 à Wurtemberg et mort le 18 avril 1955 dans le New Jersey était un physicien allemand. Il est devenu apatride en 1896, avant d'acquérir la nationalité suisse en 1901. Rio Antonio Mavuba est un footballeur professionnel français né le 8 mars 1984 en mer sur un bateau d'immigrants. Réfugié et apatride en France, il acquit une nationalité à l'âge de 20 ans. Mstislav Leopoldovitch Rostropovitch né le 27 mars 1927 et mort le 27 avril 2007 à Moscou (Russie), était un violoncelliste et chef d'orchestre. [...]
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