En 1992, un peu contre toute attente le président Bush père est battu par Clinton. C'était un résultat amer pour lui parce qu'il était persuadé d'être réélu. Les US ont été assez insensibles au fait que se soit la fin de la guerre froide et la victoire sur l'Irak. Ils ont sanctionné Bush père pour son désintérêt des questions économique et sociales US. La croissance US est négative, de nombreuses industries fermes, des Japonais rachètent des entreprises phares de l'économique US. Il y a des tensions sociales fortes comme avec les émeutes raciales à Los Angeles en 1992. Beaucoup d'intellectuels parlent du déclin US (...)
[...] C'est le refus du soutien à certains régimes autoritaires. Les USA essayent d'apparaître comme un empire bienveillant. Ce rôle dynamique, les USA vont d'abord l'expérimenter avec les PECO, il va y avoir une diplomatie US très active face aux PECO, ils vont leur permettre d'entrer dans l'OTAN. Relations fortes entre USA et Pologne, République Tchèque, Slovaquie . III) Les difficultés de la stratégie américaine La politique d'élargissement se heurte aux réalités chinoises. Les échanges avec la Chine vont se faire discrets sur les questions de la démocratie. [...]
[...] Des soldats US vont être tués fin 1993 par des Somaliens. Cela a échaudé Clinton qui craint que cela ramène à un autre Vietnam, on parle d'un syndrome vietmalien Clinton va décider de se retirer de ce pays, cela explique le retrait des USA de la vie internationale. C'est un peu la même chose qui va se produire en HaÏti en 1993, les USA envisagent une mission humanitaire fin 1993 mais les autorités de ce pays menacent les US de représailles s'ils arrivent en Haïti même pour une mission humanitaire. [...]
[...] Les EU se voient reprocher leur unilatéralisme. À la fin des années 90, Clinton est plutôt en retrait sur la scène internationale car il est menacé d'une procédure d'impeachment. Il échappe à cette destitution début 1999. Le Congrès des EU, dominé à l'époque par les Républicains, pèse assez négativement sur la politique étrangère des EU et joue lui aussi la carte de l'unilatéralisme. C'est par exemple le Congrès qui rejette l'accord obtenu lors du sommet de Kyoto sur les gaz à effet de serre. [...]
[...] À la suite de cet assassinat, la situation se dégrade entre Israël et la Palestine; les attentats reprennent, la région entre de nouveau dans un cycle de violence. Avec le soutien des Américains, les israéliens multiplient un certain nombre d'incursions, notamment au Liban Sud pour tenter de réprimer, de lutter contre certains foyers à l'origine d'attentats en Israël. Les choses s'aggravent malgré une opération d'assez grande ampleur au Liban Sud. Les conservateurs reviennent au pouvoir et revient ainsi au pouvoir Benjamin Netannyahou. [...]
[...] D'autres pays, notamment la France, sont contre ces projets de bombardements; ils expliquent que cela ne résout rien mais radicalise les pays arabes et fait de Saddam Hussein une sorte de porte-parole contre l'Occident. Sans tenir compte de ces avis, les EU et le RU vont lancer finalement, fin 1998, une nouvelle opération militaire en Irak Seconde guerre d'Irak): opération Renard du Désert. Les EU veulent sanctionner l'Irak qui ne respecte pas ses obligations de désarmement. D'autres frappes interviennent par la suite et s'accentuent après l'élection de G. Bush Jr à la présidence des EU fin 2000 - début 2001). [...]
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