Cours sur les interactions entre les grands acteurs de la scène internationale : les États, les Organisations internationales gouvernementales (OIG), les Organisations non gouvernementales (ONG), les entreprises multinationales, les Mouvements de Libération nationale (MLN), l'opinion publique et les médias. Cet enseignement constitue une introduction à l'étude des relations politiques et juridiques entre les États de la société internationale. Il présente les grands équilibres internationaux et les évolutions connues par la scène internationale tout au long du XXème siècle.
[...] A travers cette évolution, on s'est rendu compte de la limite explicative de chaque courant doctrinal. 2 Les limites explicatives des théories classiques En effet, tous ces bouleversements fondamentaux ont entraîné une remise en question de toutes les théories existantes, finalement l'effondrement du bloc de l'est n'a donné raison à personne. Ce mouvement a entraîné d'abord la critique des théories réalistes. Ces théories accordent trop d'importance à l'Etat. Elle néglige la coopération des Etats, les organisations internationales, elles ont une vision militaire des relations internationales. [...]
[...] Dans un 1er temps, on a assisté à l'adaptation des courants théoriques aux problématiques nouvelles, à la complexité nouvelle. On trouve ainsi, en matière de relations internationales aujourd'hui, des courants néolibéraux, néoréalistes et néomarxistes. Au-delà de ces nouveaux courants, on a assisté à une évolution fondamentale de la matière qui tourne autour de la prise en compte de nouveaux éléments : - Le contexte international. - Les valeurs : s'intéresser à l'identité, la culture des uns et des autres pour comprendre les relations internationales. [...]
[...] Progressivement, se crée un système interétatique (relations entre Etats européens). En 1648, signature des Traités de Westphalie pour que l'Etat contemporain soit officiellement concerté sur la scène internationale. Pour la première fois, on considère qu'il y a des Etats souverains qui peuvent se faire face d'égal à égal. L'apparition d'Etats souverains ne met pas un terme aux conflits. Tous les mécanismes sont repris et se développent. On va rentrer progressivement, à partir de la Révolution Française, dans une période paradoxale. [...]
[...] 2e point : des principes de fonctionnement respectés. D'abord, les 2 Grands se sont accordés sur le principe de non ingérence dans les affaires de l'autre. Création, après la crise de Cuba, d'une ligne de communication téléphonique entre Washington et Moscou : le Téléphone Rouge. La gestion concertée des intérêts des 2 blocs : - D'abord, par une répartition des taches dans la gestion des crises (canal de Suez en 1956). - Chaque bloc s'est constitué une zone d'influence dans laquelle l'autre bloc renoncé à s'immiscer (en Hongrie en 1956, à Prague en 1968, en Pologne en 1980). [...]
[...] En troisième lieu, la perspective communiste, dont le but était de créer un système international sans Etats, a échoué. Enfin, les théories anarchistes sont toujours restées très marginales. 3 Le principe de l'égalité souveraine des Etats On considère que tous les Etats sont également souverains. Cela signifie que tous ont en commun un patrimoine juridique originaire, c'est-à- dire un certain nombre de droits et obligations liés au fait même que ce sont des Etats. Chaque Etat a la capacité juridique, il peut conclure des actes internationaux. Il dispose aussi de la capacité diplomatique. [...]
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