Les relations internationales sont des relations qui dépassent les limites d'un seul Etat et qui, se situant dans le cadre de la société internationale, échappent à l'emprise d'un pouvoir étatique unique. Ce sont des relations qui vont dépasser l'Etat et qui vont se nouer dans la société internationale, dans la communauté internationale.
Pour qu'il y ait une communauté d'Etats, il faudrait qu'il y ait une communauté d'intérêts entre tous les Etats, des principes communs et surtout une volonté de vivre ensemble. Dans la réalité, on remarque qu'il n'y a pas forcément de volonté de vivre ensemble ni d'intérêts ou de principes communs (...)
[...] IL faut noter qu'il est courant que ces sentences soient considérées comme aussi importantes que la Jurisprudence de la Cour Internationale de Justice. la suite de l'affaire du Rainbow Warrior, la France ne tint pas ses engagements et un organe fut créé composé d'un Français, un Néo-Zélandais et d'un Uruguayen qui recommanda la création par la France d'un fond pour la promotion des relations amicales entre les deux pays, ce qui nous coûta deux milliards de dollars.) Paragraphe 2 : Les juridictions internationales Contrairement au tribunal arbitral,, une juridiction internationale est un organe permanent relié le plus souvent à une Organisation Internationale (CEDH ou CIJ). [...]
[...] Le terme de "communauté internationale" n'est donc pas réel. La société internationale peut être définie comme le milieu social dans lequel se développent des relations internationales qui se caractérisent par une certaine durée et une certaine régularité et c'est le droit international public qui a pour objet de réglementer ces relations et ce droit a la particularité de ne s'intéresser qu'aux rapports entre sujets de droit international, c'est à dire les Etats et les organisations internationales. La société internationale est une société hétérogène, décentralisée et conflictuelle mais marquées par la volonté de créer des solidarités constituées d'une multitude d'Etats tous très différents sur de nombreux plans. [...]
[...] Paragraphe 2 : Les limites légales à la souveraineté Juridiquement, seul l'Etat est compétent pour accepter des limitations à sa souveraineté. Ces limites découlent de la signature de traités internationaux, de l'adhésion à une organisation internationale, de l'obligation de respecter la souveraineté des autres Etats et de respecter aussi un certain nombre de règles de droit international comme l'interdiction du recours à la force armée ou l'obligation de régler pacifiquement les différends. Section 3 : La formation et la fin d'un Etat. Paragraphe 1 : La naissance de l'Etat. [...]
[...] Le plus souvent, le vote s'effectue à la majorité variable, selon les organes ou même selon les questions traitées. En général, le vote à l'unanimité a été abandonné parce qu'il a constitué une des raisons de l'échec de la Société des Nations. Les organisations ont inventé la technique du consensus qui permet d'adopter une décision sans qu'il n'y ait de vote, c'est à dire sans opposition déclarée (les Etats qui veulent contester doivent manifester leur opposition mais s'ils ne manifestent pas, le texte est adopté), à ce moment là, le texte adopté sera un texte compromis et cette technique est très courante aux Nations Unies. [...]
[...] Dans la société internationale, trois systèmes de sécurité collective ont été inventés. Tout d'abord, nous avons les accords de réduction des armements et des mesures de confiance, nous avons ensuite les alliances militaires de type OTAN puis nous avons le système ONUsien. A partir de 1987, on a pu penser que cette évolution de l'URSS allait permettre aux Etats membres du conseil de Sécurité de se mettre d'accord sur le maintien de la paix. L'URSS avait alors quitté l'Afghanistan et la Guerre du Golfe avait donné l'illusion de l'existence d'une communauté internationale prête à défendre l'agressé de l'agresseur. [...]
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