À côté des OI universelles, ouvertes à l'ensemble des Etats de la planète, on trouve, à travers le monde, de nombreuses OI régionales, destinées à un nombre restreint d'Etats, liés par une solidarité géographique, politique, économique, culturelle ou religieuse. De la sorte, excepté les OI qui constituent des organisations universelles, toutes les autres OI se rangent dans la catégorie très hétérogène des organisations régionales. L'expression de "région", si elle traduit, en règle générale, l'idée d'une affinité particulière entre des Etats, n'a pas de signification précise ni du point de vue géographique ni du point de vue juridique. À vrai dire, ses contours sont flous et varient en fonction de la volonté des Etats fondateurs de l'OI. C'est pourquoi, tantôt la "région" coïncidera avec un continent (sans, pour autant, s'identifier complètement à lui), tantôt - et c'est le cas le plus fréquent - elle correspondra à une partie plus ou moins vaste d'un continent, tantôt elle s'affranchira du cadre continental. Parfois, toute référence géographique disparaît et ce, dans le cas de certaines OI qui, européennes à l'origine, se sont ouvertes aux Etats d'autres continents.
Le régionalisme désigne donc, sur le plan international, un mouvement cherchant à affirmer la solidarité et à promouvoir le développement d'un groupe d'Etats possédant des intérêts communs. Plus précisément, l'aspiration régionaliste semble trouver sa force dans la conscience d'une communauté d'intérêts, celle-ci étant la condition préalable au besoin de regroupement. En pratique, l'expression la plus classique de ce besoin est la constitution de groupements d'"affaires locales". Pendant longtemps, ces affaires n'existaient qu'à l'échelle de la paroisse, du quartier ou, bien encore, du village ... Mais, l'une des caractéristiques de l'époque moderne est d'avoir favorisé la conscience d'une interdépendance planétaire et ce, notamment par les progrès en matière de communication.
Sans avoir totalement disparu, la méfiance traditionnelle des Etats à l'égard des OI a fait place, depuis plusieurs décennies, à la volonté de recourir de plus en plus fréquemment à cette forme de coopération. Cette attitude, qui s'explique, de fait, par des raisons historiques, politiques, économiques ou techniques, a favorisé le développement des organisations dites
"régionales". À vrai dire, le régionalisme a bénéficié de l'essor institutionnel d'après-guerre. Ainsi, en Amérique, en Asie, en Afrique et, surtout, en Europe, sont apparues des OI qui sont l'expression d'une solidarité régionale. Ont, également, joué un rôle important des facteurs techniques (...)
[...] Enfin, vient la dimension humaine : englobant le vaste champ des droits de l'homme, de la démocratie pluraliste et de l'État de droit, elle repose sur le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme qui exerce des fonctions d'assistance technique et d'observation électorale souvent combinées à des activités de gestion des crises et de conflits. * Les organisations économiques En matière économique, la coopération européenne se développe, aujourd'hui, essentiellement dans le cadre de l'UE qui s'est fixé des objectifs ambitieux. [...]
[...] De la sorte, excepté les OI qui constituent des organisations universelles, toutes les autres OI se rangent dans la catégorie très hétérogène des organisations régionales. L'expression de région si elle traduit, en règle générale, l'idée d'une affinité particulière entre des États, n'a pas de signification précise ni du point de vue géographique ni du point de vue juridique. À vrai dire, ses contours sont flous et varient en fonction de la volonté des États fondateurs de l'OI. C'est pourquoi, tantôt la région coïncidera avec un continent (sans, pour autant, s'identifier complètement à lui)1, tantôt et c'est le cas le plus fréquent elle correspondra à une partie plus ou moins vaste d'un continent tantôt elle s'affranchira du cadre continental3. [...]
[...] En fait, il juxtapose deux types d'OI : les organisations classiques, dites de coopération, et les organisations nouvelles, dites d'intégration. Alors que les premières sont respectueuses de la souveraineté des États membres elles ne peuvent, en principe, leur imposer aucune mesure contre leur gré et sont, avant tout, des structures de négociation permanente les secondes sont dotées de moyens d'action beaucoup plus contraignants pour leurs membres et ont pour objectif de constituer une entité nouvelle qui englobe les États et les soumet à une autorité supérieure commune. [...]
[...] A fortiori, ceux-ci seront réticents à accepter la création de nouvelles OI . II L'ESSOR DU RÉGIONALISME EN EUROPE La mise en place d'organisations régionales est un phénomène généralisé. Parmi les organisations régionales les plus importantes, on peut mentionner l'Organisation des États américains l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), la Communauté des Caraïbes (CARICOM), l'Union africaine l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), la Ligue Arabe . Cependant, dans ce domaine, c'est le continent européen qui apparaît comme un véritable laboratoire institutionnel. [...]
[...] Reposant sur le principe d'une 4 légitime défense collective, ces nouvelles alliances sont dotées, en pratique, d'une organisation militaire qui doit mettre leurs membres en état de réagir efficacement à toute agression. - L'Union de l'Europe occidentale (UEO) Sur le plan militaire, le Traité de Bruxelles en date du 17 mars 1948 crée un mécanisme qui annonce celui qui sera établi par l'Alliance atlantique l'année suivante. Il contient une clause d'assistance automatique au profit de l'État agressé, qui se réclame de la légitime défense collective autorisée par la Charte des Nations Unies. À cette fin, sont institués un comité de défense, un comité des chefs d'état-major et un comité d'armement. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture